4x4 Magazine

Moteur et transmissi­on

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150 ou 175 chevaux pour un même groupe

Le Koleos a brièvement existé en version essence grâce à un 2,5 litres de 170 chevaux, mais c'est le 2 litres dCi qui a fait les beaux jours du SUV Renault. On connaît bien cette mécanique moderne, née Nissan, munie de l'injection directe associée à une alimentati­on par rampe commune, et « boostée » par un turbo à géométrie variable, évidemment flanqué d'un échangeur. La culasse abrite deux arbres à cames en tête, qui actionnent, il va sans dire, quatre soupapes par cylindres. Si la version qui délivre 150 chevaux à 3 750 tr/mn et dispose d'un couple de 34,5 mkg à 2 000 tr/mn a rallié la plupart des suffrages, on pouvait opter (sur les finitions haut de gamme) pour le moteur offrant 175 chevaux et 36,6 mkg, qui pouvait être accouplé à la boîte auto à six rapports.

Une transmissi­on de bon aloi ...

La transmissi­on intégrale semi-permanente aurait pu se satisfaire, comme sur nombre de concurrent­s, d'un dispositif assurant un transfert de couple aux roues les moins adhérentes. Sur le Koleos, la chaîne cinématiqu­e est nettement plus élaborée, et provient en droite ligne du Nissan X-Trail, avec le dispositif 4WD Lock, un blocage commandé du différenti­el central, qui verrouille la répartitio­n à 50/50 entre les trains avant et arrière, jusqu'à 40 km/h. La présence d'un système de contrôle de vitesse en descente et d'une aide au démarrage en côte complète cette panoplie qui permet au SUV Renault de bénéficier d'une motricité off-road intéressan­te. Toutes les boîtes, mécaniques ou automatiqu­es, disposent de six rapports.

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