4x4 Magazine

Hyundai Kona 1.6 CRDi 4WD DCT-7

Compact 4x4 stylé

- Julien Renavand, photos auteur et Hyundai.

Acteur important sur le segment du 4x4, Hyundai ne possédait pourtant pas encore de véhicule compact dans sa gamme. L’arrivée du Kona répare cet oubli. En fait, ce dernier vient jouer dans une catégorie composée essentiell­ement de SUV pour la plupart à deux roues motrices. Proposer une version à quatre roues motrices est donc un atout important, mais pas suffisant face à une concurrenc­e nombreuse.Afin de sortir du lot, Hyundai mise sur un design très fort. Jugez plutôt : silhouette agressive, calandre massive, feux profilés, le tout rehaussé sur le modèle de notre essai par une peinture biton avec toit noir et d’imposantes protection­s d’ailes « brut de plastique » : le petit dernier joue très clairement la carte de la séduction. C’est un peu moins vrai concernant l’habitacle, qui serait même austère si des inserts de couleur ne venaient pas l’égayer. Néanmoins, la finition est correcte et ne souffre pas trop de l’utilisatio­n de plastique sur la planche de bord, profitant même d’une sellerie cuir avec surpiqûre sur cette finition haut de gamme. Une finition qui implique une dotation complète, où les places avant profitent de réglages électrique­s, les sièges étant même chauffants et ventilés. Les occupants des places arrière sont également bien installés. Enfin, le coffre affiche un volume de 361 litres, ce qui le place dans le ventre mou de la catégorie. Sur le plan technique, le constructe­ur coréen réserve sa transmissi­on à quatre roues

motrices aux plus grosses motorisati­ons essence et diesel et à la finition haut de gamme. Cela se traduit par une dotation d’origine très complète pour le Kona de notre essai. Le constructe­ur coréen joue la carte du tout compris, l’équipement se montrant très complet alors que la liste des options est réduite au minimum avec la peinture métallisée et la roue de secours temporaire. Le Kona propose donc tout ce qu’on est en droit d’attendre d’un haut de gamme actuel : caméra de recul, climatisat­ion automatiqu­e, système sans clé, régulateur/limiteur de vitesse, système multimédia, affichage tête haute...A cela s’ajoute une liste très complète de systèmes de sécurité et d’aides à la conduite. Dresser une liste exhaustive serait bien trop long et fastidieux ! Commercial­isé d’abord uniquement en motorisati­on essence, le Kona accueille dès cet été un turbodiese­l de dernière génération. Ce CRDi 1.6 baptisé Smarts- tream est présenté comme très efficient, limitant sa consommati­on et ses émissions de CO2. Il est associé à une boîte robotisée DCT à sept rapport et à une transmissi­on semi-permanente pourvue d’un blocage central.A l’usage, ce moteur s’avère assez discret. Bien secondé par sa boîte de vitesses, il offre un bon agrément de conduite, en particulie­r grâce à son bon niveau de couple.Avec 136 ch, les performanc­es sont suffisante­s et bien en accord avec un comporteme­nt pas particuliè­rement dynamique mais offrant un bon compromis entre efficacité et confort. A noter que les versions 4x4 du Kona diffèrent des 4x2 en adoptant un train arrière indépendan­t à la place d’un plus rustique essieu semi-rigide. La boîte DCT-7 permet également de disposer de trois modes de conduite, Eco, Confort et Sport, modifiant les lois de changement de rapports. Convaincan­t sur la route, le Kona l’est un peu moins dès qu’on quitte l’asphalte. La transmissi­on fait le boulot, le blocage central, actif jusqu’à 40 km/h apportant un plus non négligeabl­e lorsque les conditions d’adhérence sont faibles, tout comme le contrôle de vitesse en descente. Comme souvent sur ces petits SUV, c’est la garde au sol et les débattemen­ts de suspension­s trop limités qui pénalisent leurs capacités en tout-terrain. Mais il est clair que l’on n’achètera pas un Kona pour partir à l’aventure, juste pour profiter d’un honorable tout-chemin.

Au sein d’une catégorie des compacts très concurrent­ielle, le Kona affiche quelques solides arguments, comme son physique, son moteur CRDi et sa transmissi­on. Evidemment, cela a un prix. A 31 200 € avec un équipement de série très complet, il se justifie pleinement.

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 ??  ?? Si le Kona est loin d’afficher les performanc­es d’un franchisse­ur, sa transmissi­on lui offre toutefois quelques capacités. En fait, c’est surtout sa garde au sol et ses faibles débattemen­ts de suspension qui le limitent le plus.
Si le Kona est loin d’afficher les performanc­es d’un franchisse­ur, sa transmissi­on lui offre toutefois quelques capacités. En fait, c’est surtout sa garde au sol et ses faibles débattemen­ts de suspension qui le limitent le plus.
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L’habitacle serait presque austère sans les inserts reprenant la teinte de la carrosseri­e. Quant à la finition, elle ne déçoit pas.
 ??  ?? Sans se montrer particuliè­rement dynamique, le Kona s’avère un agréable compagnon de route, avec un bon niveau de confort.
Sans se montrer particuliè­rement dynamique, le Kona s’avère un agréable compagnon de route, avec un bon niveau de confort.

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