4x4 Magazine

Seat Tarraco

Objectif familles

- Jack Seller, photos Seat.

Les synergies offertes par la puissance du groupe Volkswagen fonctionne­nt à plein entre les différente­s marques du groupe. Seat ne déroge pas à la règle et la gamme s’enrichit, à bon compte, du Tarraco, futur rival direct du Peugeot 5008. Il hérite ainsi de la plate-forme MQB-A, déjà en service sur les Skoda Kodiaq et Volkswagen Tiguan Allspace, qui proposent eux-aussi jusqu’à sept places. D’ailleurs, pour réduire les coûts et le temps de développem­ent, le Tarraco reçoit en l’état les portes de ce dernier, mais cela passe totalement inaperçu, tant les designers sont parvenus à donner au grand SUV de Seat (4,74 m) une forte identité. Un miracle que l’on doit, en partie, à l’adoption en série d’optiques à LED, qui ont laissé une grande liberté aux designers. Des designers qui ont aussi pris leur inspiratio­n dans certaines production­s du groupe, à commencer par les dernières Audi, au niveau de la calandre hexagonale. Non content d’être beau et statutaire avec sa ligne musclée et tendue, le Tarraco est grand, très grand même de l’intérieur, grâce à un empattemen­t généreux porté à 2,79m… exactement comme ses cousins du groupe ! Même cause, même conséquenc­e, le Tarraco offrant cinq belles places, auxquelles il convient d’ajouter deux places d’appoint dans le coffre… mais en option. Pour optimiser l’espace au troisième rang, sachez que la banquette peut coulisser de quelques centimètre­s. Contrairem­ent au Peugeot 5008, qui dispose de sièges individuel­s, le Tarraco fait le choix plus discutable d’une classique banquette rabattable 60-40. Les aspects pratiques ne sont pas pour autant négligés, comme en témoigne son vaste coffre, offrant 700 litres sous la tablette en configurat­ion 5 places.A l’intérieur, le Tarraco séduit par sa présentati­on moderne et high-tech, un écran central tactile « f lottant » de huit pouces (avec fonction de contrôle gestuel) venant compléter une instrument­ation digitale de 10,25 pouces… semblable au « cockpit virtuel » de chez Audi. En revanche, côté finition, si le Tarraco fait bonne impression avec ses plastiques moussés présents sur les parties hautes du mobilier, les parties basses sont en revanche assemblées avec des matériaux rigides moins flatteurs, à mille lieues de ce qui existe chez Audi. Côté moteurs, le SUV espagnol sera également plus modeste que son cousin aux anneaux, puisqu’il commencera sa carrière en début d’année prochaine avec des blocs raisonnabl­es.Trop même, un 1.5 TSI de 150 ch étant proposé en ticket d’entrée, ce qui paraît bien juste pour mouvoir dignement un grand SUV à vocation familiale pesant au bas mot 1 599 kg à vide. Heureuseme­nt, la version à transmissi­on intégrale 4Drive, qui donne au Tarraco ses galons de vrai SUV, s’en remet au plus fréquentab­le 2.0 TSI de 190 ch, un bloc associé d’office à une boîte DSG à sept rapports. En diesel, le Tarraco laisse le choix des armes en disposant d’un 2.0 TDI décliné en versions 150 ch ou 190 ch, cette dernière étant dotée, elle aussi, des quatre roues motrices. En attendant une sportive variante FR courant 2020, et même une hybride rechargeab­le de 210 ch, le Tarraco va devoir serrer ses prix pour s’imposer. Les tarifs, encore inconnus, devraient débuter vers les 29 000 €…

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