Ford Ranger
Le Ranger séduit d’abord par son physique proche de celui de ses homologues américains, et compte sur l’arrivée d’assistances électroniques pour marquer sa différence.
Meilleure vente de sa catégorie dans l’Hexagone comme en Europe, le Ranger s’est offert l’an passé une petite cure de jouvence afin de conserver sa place de leader.Visuellement, cette évolution porte principalement sur une face avant qui s’inspire des modèles commercialisés de l’autre côté de l’Atlantique, avec son imposante calandre et des phares placés plus haut pour devenir également moins vulnérables. Pour ce qui est de sa fiche technique, on reste en terrain connu avec un châssis échelle accueillant à l’arrière un pont rigide à lames et doté de freins à tambour. Une définition pour le moins basique, mais toujours plébiscitée par la grande majorité des acteurs du segment. Le 2.2 TDCi est lui aussi une vieille connaissance. Décliné en deux versions gagnant chacune une poignée de chevaux, il en profite également pour améliorer son efficience environnementale. Le 5 cylindres common rail revendique 200 ch et est associé à une boîte automatique à six rapports. En outre, pour sécuriser les trajets routiers, il dispose désormais de plusieurs assistances électroniques comme un régulateur de vitesse adaptatif ou l’aide au maintien de voie, mais toujours pas d’une transmission intégrale permanente, ce qui constitue pourtant le meilleur des atouts en la matière. C’est donc bien en sortant des sentiers battus que ce Ford se montre sous son meilleur jour. En l’absence de différentiel central, passer en 4x4 assure une bonne motricité sur terrain meuble, des courtes et un blocage arrière en option apportant le coup de pouce nécessaire pour effacer les plus grosses difficultés. L’apport du contrôle de vitesse en descente apparaît également indiscutable, d’autant qu’il fonctionne dans les deux gammes de rapports et même au point mort en maintenant entre 2 et 15 km/h la vitesse définie par le conducteur avec la commande de cruise control. On regrette cependant qu’aucun affichage ne vienne renseigner exactement le conducteur sur l’allure choisie. Du reste, le Ford peut également profiter de tout un panel d’assistances électroniques au travers d’un pack en option qui, autour d’un régulateur adaptatif, propose des alertes anticollision et de changement de voie plus une reconnaissance des panneaux. On note aussi avec plaisir les progrès réalisés du côté de l’insonorisation, puisqu’il ne s’avère plus nécessaire d’augmenter le son de l’autoradio sur autoroute. De même, l’habitabilité arrière de ce doublecabine apparaît désormais très suffisante pour qu’y prennent place des adultes, même sur long parcours.