Hyundai Kona 1.6 CRDi 4WD DCT-7
Le Kona affiche de solides arguments comme son physique, son moteur CRDI et sa transmission, de quoi justifier un tarif au niveau de la concurrence.
Le Kona vient jouer dans une catégorie composée essentiellement de deux roues motrices. Proposer une version à quatre roues motrices est donc un atout, Afin de sortir du lot, Hyundai mise sur un design très fort. Jugez plutôt : silhouette agressive, calandre massive, feux profilés : le petit dernier joue très clairement la carte de la séduction. C’est moins vrai concernant l’habitacle, qui serait même austère si des inserts de couleur ne venaient pas l’égayer. Néanmoins, la finition est correcte et ne souffre pas trop de l’utilisation de plastique sur la planche de bord. Une finition qui implique une dotation complète, où les places avant profitent de réglages électriques, les sièges étant même chauffants et ventilés. Enfin, le coffre affiche un volume de 361 litres, ce qui le place dans le ventre mou de la catégorie. Sur le plan technique, le constructeur coréen réserve sa transmission à quatre roues motrices aux plus grosses motorisations essence et diesel et à la finition haut de gamme. Cela se traduit par une dotation d’origine très complète pour le Kona de notre essai. Le constructeur coréen joue la carte du tout compris, l’équi- pement se montrant très complet alors que la liste des options est réduite. Le Kona propose donc tout ce qu’on est en droit d’attendre d’un haut de gamme actuel : caméra de recul, climatisation automatique, système sans clé, régulateur/limiteur de vitesse, système multimédia, affichage tête haute... A cela s’ajoute une liste très complète de systèmes de sécurité et d’aides à la conduite. Commercialisé d’abord uniquement en essence, le Kona accueille désormais un turbodiesel de dernière génération. Ce CRDi 1.6 baptisé Smartstream est associé à une boîte robotisée DCT à sept rapport et à une transmission semipermanente pourvue d’un blocage central. A l’usage, ce moteur s’avère assez discret mais bien secondé par sa boîte de vitesses, il offre un bon agrément de conduite, en particulier grâce à son bon niveau de couple. Avec 136 ch, les performances sont suffisantes et bien en accord avec un comportement pas particulièrement dynamique. A noter que les versions 4x4 du Kona diffèrent des 4x2 en adoptant un train arrière indépendant à la place d’un plus rustique essieu semi-rigide. La boîte DCT-7 permet également de disposer de trois modes de conduite, Eco, Confort et Sport, modifiant les lois de changement de rapports. Convaincant sur la route, le Kona l’est un peu moins dès qu’on quitte l’asphalte. La transmission fait le boulot, mais comme souvent sur ces petits SUV, c’est la garde au sol et les débattements de suspensions trop limités qui pénalisent leurs capacités en tout-terrain.