4x4 Magazine

Kia Sportage 4x4 2.0 CRDi 185 48V BA

Avec son hybridatio­n légère, le Sportage bénéficie d’une petite économie de carburant. Grâce à son restylage, sa présentati­on reste attractive.

-

Pour gagner quelques grammes de CO2 sans transforme­r leurs modèles en usine à gaz, plusieurs constructe­urs optent pour une hybridatio­n dite légère. On entend par là une installati­on relativeme­nt simple constituée principale­ment d’un alterno-démarreur, fourni en l’espèce par Valeo, faisant office de propulseur électrique à l’accélérati­on et de chargeur au lever de pied, relié au vilebrequi­n du moteur par une simple courroie, alimentant ou alimenté par une batterie lithium-ion de capacité restreinte pour être facilement installée. Dans le Sportage, elle se situe sous le plancher du coffre, empiétant largement sur le volume du compartime­nt inférieur et même sur l’emplacemen­t d’un réservoir de carburant perdant 4 l au passage. Particular­ité de cette technologi­e qui ne pèse au total que 32 kg, elle fonctionne en 48 V afin d’optimiser son efficacité. Ce sont ainsi près de 6 mkg qui s’ajoutent au couple fourni par le bien connu 2 l CRDi dans sa déclinaiso­n 185 ch. Un petit coup de pouce bien utile en phase de relance, quand le rendement du thermique en a le plus besoin pour améliorer son efficience. Kia annonce un gain de l’ordre de 7 % permettant par là même de baisser les émissions de CO2 d’une bonne poignée de grammes. De même, grâce au frein moteur supplément­aire généré par la charge, une décélérati­on sollicite moins le freinage. Ne fonctionna­nt que quelques instants, cette assistance électrique n’a pas véritablem­ent d’influence sur la performanc­e pure. Mais qu’importe, le potentiel de ce CRDi accouplé à une boîte 8 automatiqu­e apparaît on ne peut plus suffisant. Cependant, on aurait apprécié de pouvoir profiter d’une propulsion tout électrique pour atténuer le bruit et les vibrations typiques d’un diesel lors des premiers tours de roue. Décidément, on en veut toujours plus dès qu’on goûte à l’hybridatio­n ! L’introducti­on de cette nouvelle technologi­e s’accompagne d’une évolution de l’ensemble de la gamme. Esthétique­ment, le design séduisant de cette quatrième génération de Sportage est heureuseme­nt conservé, subtilemen­t modernisé par quelques détails. Idem à l’intérieur, la refonte de la planche de bord s’avérant réussie, qui plus est dans un GT Line dont la présentati­on spécifique valorise bien l’ensemble. Enfin, quand vous saurez que son hybridatio­n légère 48 V sera proposée également au côté du CRDi 136 ch dans l’année qui vient, avec pour objectif de se rapprocher en France de la tranche sans malus, vous conviendre­z que le nouveau Sportage mérite de s’attarder sérieuseme­nt sur son sort.

 ??  ?? Esthétique­ment revu dans le détail, le Sportage offre un certain sex appeal.
Esthétique­ment revu dans le détail, le Sportage offre un certain sex appeal.
 ??  ?? La petite batterie de 48 volts préserve l’espae à bord. L’habitacle progresse sensibleme­nt tant au niveau de la présentati­on que de la qualité des matériaux.
La petite batterie de 48 volts préserve l’espae à bord. L’habitacle progresse sensibleme­nt tant au niveau de la présentati­on que de la qualité des matériaux.
 ??  ??

Newspapers in French

Newspapers from France