Lexus RX 450h
Le RX 450h se différencie principalement de son prédécesseur sur le plan visuel en puisant son inspiration stylistique auprès de l’autre SUV de la gamme : le NX.
Sans grand changement, nous retrouvons le V6 3,5 l assisté de deux moteurs électriques installés sur chaque essieu, dont la puissance cumulée s’annonce désormais à 313 ch. La boîte à variation continue, au fonctionnement toujours aussi déroutant pour les conducteurs européens, répond encore à l’appel. S’accordant parfaitement avec l’hybridation d’après les ingénieurs japonais, on finit par s’en accommoder, la philosophie du RX 450h n’invitant pas à l’attaque. On apprécierait même les envolées lyriques, comme une basique mobylette, du V6 essence qui n’ont vraiment rien de désagréable, si elles n’étaient pas aussi répétitives sur les parcours tourmentés. À l’opposé, il reste possible sur parcours urbain, mais sur une poignée de kilomètres seulement, de rouler exclusivement à l’électrique en mode EV, avec pour uniques compagnons les bruits de roulement. Un ensemble de sensations qui ne dépayse assurément pas les habitués, et pour cause, la fiche tech- nique du nouveau RX 450h restant dans la droite ligne de la précédente génération. Pas de grands changements à attendre donc en termes de performances, mais une satisfaction tout de même du côté des émissions de CO2, les rejets polluants se situant désormais en zone neutre. Pour ce qui est de la transmission, il s’agit d’une semi-permanente au schéma un peu particulier. Mu par un unique moteur électrique, le train arrière n’est sollicité qu’en cas de besoin. Dans ces conditions, la tenue de route gagne en sérénité mais manque singulièrement de dynamisme, l’amortissement privilégiant toujours le confort malgré un raffermissement annoncé de l’ordre de 30 %. Le RX s’écoulant en grande majorité sur le sol américain on ne s’étonne pas vraiment de cette caractéristique de comportement. Il en est de même pour sa présentation intérieure, qui reste fidèle au goût de l’autre côté de l’Atlantique. Les standards US ayant énormément évolué ces dernières années, sous l’influence des productions européennes d’ailleurs, on note d’indiscutables progrès en termes de présentation. Et si le style de certains inserts de décoration intérieure reste à l’appréciation de chacun, on ne peut que regretter de trouver encore dans une voiture à ce prix, des plastiques lisses et bas de gamme bien visibles au milieu de la console centrale. Dommage, car la présence d’un très grand écran couleur central et d’une sellerie de belle qualité donne à l’ensemble un cachet indiscutablement luxueux.