Mazda CX-5 AWD2.2L Skyactiv-D 150 ch BA
A première vue, le nouveau CX-5 n’a pas beaucoup évolué. Reste qu’il progresse assez pour conserver son statut de valeur sûre sur le segment des 4x4 compacts.
En partant du constat que la première génération de CX-5 était en tout point une réussite, inutile de réinventer la roue. Le nouveau venu s’inscrit donc dans la continuité, en améliorant tout ce qui peut l’être, mais surtout en conservant tout ce qui a donné pleine satisfaction… Légèrement plus long et moins haut, le nouveau modèle adopte des lignes très similaires mais néanmoins plus dynamiques, comme le démontrent une face avant accueillant des feux plus étirés, plus fins, et une calandre à la personnalité plus marquée. L’habitacle évolue également, avec un tableau de bord moins massif et moins haut donnant une impression d’espace. La finition, déjà exemplaire auparavant, se montre de nouveau irréprochable, tout comme l’aspect des matériaux employés. Et comme l’ergonomie s’avère satisfaisante, on se sent immédiatement bien à bord. Les versions 4x4 se déclinent uniquement dans les deux niveaux de de puissance, 150 ch et 184 ch, la dotation d’origine se montrant très riche dès la finition intermédiaire baptisé Dynamique.
Très recommandable
Pour ce premier contact, nous disposons du turbodiesel 150 ch, associé à la boîte automatique à six rapports. Proposant toujours la même puissance, le Skyactiv-D se montre toujours aussi convaincant, son couple frôlant les 38 mkg dès 1 800 tr/mn, la boîte propose un fonctionnement tout en douceur mais ne peut rivaliser avec les meilleures réalisations en la matière en termes de gestion. Dommage que Mazda n’ait pas cherché à l’améliorer, voire la remplacer par un élément plus moderne, qui aurait de surcroît permis de contenir une augmentation importante des émissions de CO2, et donc le montant de l’écotaxe qui atteint désormais 1 873 €. De quoi réfléchir avant d’opter pour cette transmission automatique, d’autant plus que la version boîte mécanique affiche un malus de 733 €. Rien de profondément rédhibitoire, d’autant plus que, pour le reste, le CX-5 est au moins tout aussi recommandable que son aîné. Grand coffre, espace intérieur, équipement très complet même en finition de milieu de gamme, comportement axé confort distillant une pointe de dynamisme, en partie grâce au G-Vectoring Control, une gestion du couple du moteur s’appuyant sur la position du volet des gaz et sur la direction et « freinant » les roues antérieures afin d’opérer un transfert des masses sur l’avant et d’aider le véhicule à s’inscrire en virage : il reste tout simplement l’un des meilleurs SUV de sa catégorie.