Toyota Land Cruiser 177 D-4D 5 portes BA
Le Land Cruiser appartient à cette race de 4x4 en voie de disparition, qui s’apprécie d’autant plus quand les conditions se corsent.
Trop conservatrices pour soutenir la comparaison avec les 4x4 de nouvelle génération dans le cadre d’une utilisation « classique », les caractéristiques du Land Cruiser prennent tout leur sens lorsqu’il s’agit de partir en raid ou au moins de s’engager régulièrement sur des parcours difficiles. Rusticité rime alors avec solidité, quand des solutions éprouvées sont également à privilégier pour garantir une fiabilité optimale. Parfois un peu rêche sur les routes françaises, les suspensions deviennent un régal sur les pistes défoncées où on apprécie leur belle capacité d’absorption. Quant au D4D, il apparaît dans ces conditions bien suffisant en performances et des plus volontaires dans l’effort grâce à 46 mkg développés dès 1 600 tr/mn. Même le patinage excessif de la boîte automatique se transforme en qualité pour effacer en douceur les obstacles, alors que sa lenteur trouve une justification en courte tant les passages de rapports deviennent alors logiquement plus heurtés. Evidemment, ce « pur et dur » dispose d’une réduction au sein d’une transmission intégrale ayant la bonne idée d’être permanente pour offrir un maximum d’efficacité et de sécurité en toutes circonstances. Un blocage central, enclenchable sur les deux gammes, vient donc pallier l’unique petit inconvénient d’un tel schéma en phase de franchis- sement. Une définition mécanique de choix à laquelle Toyota ajoute une bonne dose de technologie. Ainsi, le contrôle actif de motricité se charge, au travers du système de freinage, de limiter les fuites de couple tout en optimisant la traction. Une régulation qui entre aussi en compte au sein du MTS, une nouvelle aide à la conduite en toutterrain agissant également sur la gestion de l’accélérateur et du freinage pour offrir, au travers de cinq modes, la configuration la mieux adaptée aux rochers, aux surfaces caillouteuses, à la boue et au rochers, aux bosses ou bien à la boue et au sable. Ce choix peut aussi être laissé au calculateur, par exemple quand le Crawl Control est engagé. Encore une fonction gérée par les « puces savantes » et conservant automatiquement une allure sélectionnée par le conducteur entre 2 et moins de 10 km/h quelle que soit la topologie du parcours. A condition de rester dans le domaine du possible, l’apprenti baroudeur n’a plus qu’à s’occuper du volant.