Volkswagen Amarok V6 3.0 TDI 258
La lutte fait rage chez les constructeurs allemands en terme de performances, même chez les pick-up, obligeant par la même l’Amarok à muscler son jeu.
Roulant désormais largement audessus des 200 chrono et demandant seulement 29’’ pour franchir la borne du 1 000 m départ arrêté, nos mesures parlent d’elles-même. Le plus puissant des Amarok réalise de sacrées performances rendues possibles grâce à une transmission intégrale permanente passant sans broncher toute la cavalerie au sol. En effet, le V6 TDI 258 n’est pas proposé en 4x2/4x4 sans différentiel central, contrairement aux autres motorisations de la gamme. Revers de la médaille, la gamme courte passe aux oubliettes. Voilà qui pourrait n’être qu’un détail si nous n’avions pas affaire à un pick-up, une catégorie qui rime avec tout-terrain. Car s’il affiche toujours des capacités très correctes en dehors des sentiers battus, cet Amarok ne doit pas être considéré comme un « pur et dur ». Certes, il bénéficie bien d’un mode Off Road associé à un contrôle de vitesse en descente ajustable, mais n’a pas, selon Volkswagen, comme vocation première de barouder mais bien de dévorer l’asphalte. Il faut d’ailleurs lui reconnaître un bel équili- bre sur route, ses suspensions, qui doivent pourtant s’accommoder d’antiques lames à l’arrière, faisant preuve d’une efficacité rare dans la catégorie, au détriment cependant du confort, les petites irrégularités étant absorbées avec sécheresse. Une vocation plutôt routière mise en exergue par une excellente boîte automatique à huit rapports distillant un agrément de conduite indéniable, mais qui colle mal avec la conservation de simples tambours sur le train postérieur, un montage indigne d’un véhicule de ce poids et surtout doté de telles performances.
Look personnalisé
Pour renforcer le caractère exclusif de cette motorisation, Volkswagen lui réserve une présentation extérieure spécifique.Ainsi, l’Aventura reçoit d’origine de grandes roues en 20’’ un Sportsbar peint dans la teinte de la carrosserie ou des marchepieds, qui intègrent des LED éclairant le sol à l’approche du véhicule. A l’intérieur, un même soin est apporté à l’aménagement d’un habitacle qui n’a rien à envier à un haut de gamme de la marque. D’ailleurs, on y retrouve une installation multimédia très complète, des sièges avant électriques et chauffants ou une luxueuse sellerie cuir. Pratique grâce à la modularité d’une assise 2/3-1/3 permettant de mettre certains chargements à l’abri, la banquette arrière se montre par contre peu accueillante pour un adulte qui manque d’espace aux jambes et souffre d’un dossier trop vertical. Un constat regrettable,VW ne faisant vraiment pas cadeau de cet Aventura.