SsangYong Korando
Avant, on pouvait acheter un Korando d’abord pour son prix serré. Mais cette quatrième et ultime mouture, dévoilée au dernier salon de Genève, ajoute des qualités inédites… tout en maintenant des tarifs agressifs !
De sérieux atouts
Avec son look inspiré du mythique Jeep CJ-7, le premier Korando avait une vraie gueule pour lui, à défaut d’offrir des prestations routières convaincantes. Les générations suivantes, moins baroudeuses dans l’âme, sont devenues plus fréquentables sur la route, mais elles ont perdu en style, au point de devenir passe-partout. Pire même : invisibles ! Un écueil de taille pour un SUV, notamment sur un segment « C » archi-encombré (Peugeot 3008, Nissan Qashqai, Mazda CX5…), où le look reste la première motivation d’achat ! A défaut de faire tourner les têtes, cette quatrième génération dessinée en interne en Corée du Sud se remarque pour son élégance naturelle et l’équilibre de ses lignes. Le constructeur insiste par ailleurs sur cette face avant autant statutaire que valorisante, qui devrait à n’en pas douter être déclinée sur les prochains modèles à venir. Plus long (4,41 m), plus large (1,83 m) et plus bas (1,67 m) que son prédécesseur et avec un empattement accru (2,65 m), ce nouveau Korando s’adresse sans complexe aux petites familles. D’ailleurs, pour emporter sereinement armes et bagages, ce Korando se targue d’un volume de coffre de 551 litres en configuration normale, une capacité pouvant être portée à 1 248 litres lorsque les sièges arrière sont rabattus, ce qui en fait l’un des meilleurs du segment. L’agencement intérieur, convivial et valorisant, gagne un niveau
d’équipement jamais vu sur un SsangYong. Notamment la totale en dispositifs de sécurité avec un système d’aide au freinage d’urgence (avec caméra et radar), une aide au maintien dans la file, des alertes de distance de sécurité ou de vigilance du conducteur, un régulateur de vitesse adaptatif ou encore un système de détection des angles morts. Si le poste de pilotage est orienté vers le conducteur, la connectivité accessible via un écran LCD couleur de 9’’ est aussi à la page, ce Korando disposant notamment de l’Apple CarPlay, mais aussi de Google Android Auto. Bien en phase avec son époque, ce Korando met dans le mille au chapitre motorisations en proposant au lancement un 1.5 GDI (essence) de 163 ch (et 280 Nm) rejetant 146 g/km en version 2 roues motrices équipée de la boîte mécanique à six rapports (une boîte automatique 6 est aussi proposée). Pour les gros rouleurs, un diesel sera aussi de la partie, un 1.6 de 136 ch (et 324 Nm) rejetant dans la même configuration 115 g/km. Et à moyen terme, une variante électrique viendra même compléter avantageusement l’offre. Ce nouveau Korando sera commercialisé en Europe à partir du deuxième semestre à un tarif pour l’heure inconnu. Mais comme à l’accoutumée, SsangYong promet que celui-ci sera contenu et qu’il y aura, en prime, une garantie constructeur record. De quoi sérieusement relancer la course du Korando dans la catégorie très disputée des SUV compacts.