Plus beau, plus gros, plus Sorento !
Dans la gamme Kia, on trouve au sommet un gros et luxueux SUV offrant jusqu’à sept places, du nom de Sorento. Une position enviable que cette quatrième génération devrait sans peine conforter…
Il semble bien loin le temps où l’on n’envisageait d’acheter un Kia que pour l’excellent rapport prix / prestations. Depuis, le petit constructeur coréen (associé à Hyundai) ne cesse de progresser sur tous les fronts : technologie, qualité, design… Et clairement, cela se voit ! Preuve en est avec cette quatrième mouture du Sorento, qui aurait dû faire son entrée en Europe à l’occasion du salon de Genève, en mars dernier. Mais la crise du Covid-19 en a décidé autrement… Du coup, Kia envisage de le commercialiser au troisième trimestre 2020. Il faudra donc encore patienter, mais cela semble en valoir la peine. Logique, dans la mesure où Kia peut s’appuyer sur une solide expérience, après avoir vendu trois millions de Sorento dans le monde en dix-huit ans ! Basé sur une nouvelle plate-forme, prévue pour embarquer des batteries, ce grand SUV se distingue par son style métamorphosé, inspiré du Telluride, un SUV XXL réservé aux USA. La carrosserie auparavant fluide et arrondie s’efface au profit d’un design bien plus martial et anguleux, présentant des arêtes saillantes. Plus statutaire d’aspect avec ses grosses roues (jusqu’à vingt pouces en option !), il impressionne avec sa face avant flanquée d’une large calandre, et l’arrière n’est pas en reste avec ses doubles feux verticaux. Quant au profil, il se fend d’une certaine originalité, en adoptant vers la vitre de custode un « aileron de requin », comme sur notre DS3… ou le récent break ProCeed. Pour l’instant, Kia n’est pas très loquace et il garde secret bon nombre d’informations techniques. On sait néanmoins que le gabarit déjà imposant du Sorento progresse d’un petit centimètre en longueur (4,81 m). Et si les porte-à-faux ont été raccourcis, l’empattement a été allongé de 35 mm (2,81 m). Ceci au bénéfice de l’habitabilité, pour offrir encore plus d’espace aux occupants, sachant que le modèle sortant faisait déjà bonne figure dans ce domaine, y compris au niveau des deux places d’appoint pouvant s’escamoter dans le plancher du coffre. Côté coffre, Kia annonce justement qu’avec les sept sièges en place, le volume augmente de 32 % par rapport au prédécesseur, à 187 litres Mais reste à savoir si le Sorento pourra préserver ces sièges supplémentaires dans l’inédite version hybride rechargeable qui est d’ores et déjà annoncée. La question est importante, car si un coupleux et sobre 2.2 CRDi (diesel donc) de 200 ch associé à une boîte automatique à double embrayage 8-DCT est en effet programmé, il ne sera pas disponible chez nous… pour d’obscures raisons fiscales. A la place, on aura droit à un 1.6 T-GDI de 230 ch, associé à une machine électrique de 44,2 kW, alimentée par une batterie lithiumion de 1,49 kWh. Kia ne communique ni sur les performances, ni sur l’autonomie, la consommation moyenne ou le temps de recharge, mais seule cette motorisation échappera au malus assassin qui décime les grands SUV. Plus élitiste sur la forme, ce Sorento le sera aussi sur le fond, en disposant d’un habitacle plus techno et premium.A bord, le combiné d’instrumentation numérique de 12,3 pouces (31,2 cm) sera jumelé avec un écran tactile de 10,25 pouces (26 cm), intégré au centre du tableau de bord. Bien sûr, question équipements de sécurité, le nouveau Sorento se met là aussi à la page en disposant notamment des systèmes anticollision avec détection piétons ou encore de la conduite semi-autonome de niveau 2. Espérons seulement que cette montée en gamme ne se traduise pas par une flambée des prix. Seule certitude : la garantie record de sept ans sera toujours au programme !
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