Toyota Yaris Cross hybride La Yaris en « mode SUV » !

Toyota avait confirmé qu’un second modèle serait bientôt fabriqué, aux côtés de la citadine Yaris, à l’usine de Valenciennes. Ce sera effectivement le cas à la mi-2021, lorsque cet inédit SUV urbain, baptisé « Yaris Cross », entrera en production !

Toyota ne pouvait rester plus longtemps absent du très juteux segment B des SUV urbains, dominé par les Renault Captur,Volkswagen T-Cross et autres Nissan Juke ! Un segment devenu un véritable marché, à tel point qu’il ne se passe pas un trimestre sans qu’il y ait un nouvel entrant ! Cette fois, c’est le Japonais Toyota qui fait la « une », avec son inédit Yaris Cross. L’engin aurait dû être l’une des vedettes du salon de Genève, mais la crise sanitaire a chamboulé tout le planning. Il s’agit en tout cas de faire oublier l’échec cuisant de l’Urban Cruiser, un SUV compact qui a fait un « four » à l’époque, sans doute à cause d’un style passe-partout, sans aucun charisme.Toyota semble avoir retenu la leçon, son Yaris Cross ayant une véritable personnalité, qui doit beaucoup au dernier RAV4. Passage de roue taillés à la serpe bien remplis par de grosses roues de dix-huit pouces, lignes tendues et épais montant de custode donnent un aspect costaud à ce baroudeur de poche de 4,18 m de long, qui repose sur la même base technique TNGA-B que sa cousine, la Yaris des villes. D’ailleurs, signe qui ne trompe pas, malgré une longueur accrue de 24 cm l’empattement est strictement identique (2,56 m), mais aussi la planche de bord ! Dommage car, à l’instar du traitement de la carrosserie, un peu de personnalisation aurait été apprécié ! Le Yaris Cross reprend donc à son compte l’écran tactile de huit pouces qui trône au sommet de la planche de bord, un ensemble souligné par les commandes de la climatisation. Quant aux aspects sécuritaires, ce SUV embarque le pack Toyota Safety Sense, comprenant un freinage automatique d’urgence couplé à une intervention sur la direction. Elégant et connecté, le Yaris Cross se veut aussi pratique en disposant de cinq portes bien sûr, mais surtout d’un coffre doté de sangles, pour arrimer les charges. Côté mécanique, une version full-hybride, bien sûr incontournable chez Toyota, est d’ores et déjà annoncée. Elle disposera d’un compact 3 cylindres 1.5 de 91 ch à cycle Atkinson, associé à un électromoteur de 59 kW, ce-dernier étant judicieusement implanté dans l’essieu arrière. De quoi développer, en cumulé, jusqu’à 116 ch, une boîte e-CVT (à variateur continu) étant d’office du voyage. Seule inconnue, la capacité de la batterie lithium-ion, logée sous le plancher du coffre. Cette architecture permet en tout cas à ce Yaris Cross de faire honneur à son patronyme, en offrant ainsi jusqu’à quatre roues motrices. Baptisée « AWD-i », cette transmission intégrale permanente offrira un surplus de grip sur surface glissante par rapport aux simples variantes 4x2. Mais elle rejettera en contrepartie un peu plus de CO2 (100 g/km contre 90 g/km en 4x2 selon le cycle WLTP), des données toutefois non définitives, puisque Toyota précise que la voiture est encore en phase d’homologation. Cela reste malgré tout de bon augure, et devrait permettre à ce petit SUV d’échapper à tout malus, mais aussi à la TVS annuelle pour les véhicules de société. Quant au prix, lui aussi inconnu, il devrait se situer aux alentours des 28 000 €. Réponse d’ici quelques mois…

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