Le génie de la courbe
Les lignes douces du dernier cabriolet Mercedes nous évoquent le mythique Palais Bulles d’Antti Lovag, belle occasion de balade sur les hauteurs de Cannes.
Les lignes douces du cabriolet Mercedes AMG S 63 se marient idéalement au mythique Palais Bulles d’Antti Lovag, sur les hauteurs de Cannes.
La nouvelle ère esthétique entamée par Mercedes pour ses modèles les plus haut de gamme se poursuit avec cette dernière version du cabriolet Classe S, soit le plus grand, le plus luxueux, et le plus cher de sa catégorie. En effet, la déclinaison de la limousine du constructeur allemand peut désormais prétendre à tous les superlatifs tant ils ne manquent pas pour décrire le véhicule qui abrite sous ses courbes, dans sa version AMG comme ici, un moteur V8 de 612 chevaux. Des superlatifs nécessaires aussi lorsqu’il s’agit d’évoquer le projet de l’habitologue Antti Lovag, qui construisit le Palais Bulles pour l’un de ses bons clients, à partir de 1979, sur les hauteurs de Théoule-sur-Mer, face à la baie de Cannes. Une folie architecturale de 1 200 m2, comme une succession de bulles à vivre, qui s’étire au pied de l’Estérel et qui surplombe la grande bleue. La villa est devenue célèbre en 1991 en devenant la propriété de Pierre Cardin, qui en fit l’écrin de ses fantasmes et de ses créations. Depuis 2015, elle serait en vente. Pas de prix affiché, mais il se murmure que le couturier accepterait de céder son singulier bien pour 350 millions d’euros. Soit un peu plus que le cabriolet qui, dans cette motorisation, est affiché à 230 000 euros. Après tout, qui dit succession de superlatifs dit forcement démesure, n’est-ce pas ?