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Sur le terrain des avant-gardes

Pour tester le virage 100 % électrique d’Audi, nous sommes partis à bord de l’e-tron sur les petites routes de la vallée de Chevreuse, à la découverte de l’oeuvre la plus totale du sculpteur Philolaos : sa maison- atelier.

- Thibaut Mathieu RÉALISATIO­N Aurélien Chauvaud PHOTOS Sophie Pinet TEXTE

À bord de l’Audi e-tron pour aller découvrir la maison-atelier du sculpteur Philolaos.

Premier SUV entièremen­t électrique d’Audi, l’e-tron est aussi l’un des tous premiers tout-terrain de ce gabarit à fonctionne­r sur batteries. Un véhicule hors normes par ses dimensions – 4,9 m de long pour 1,9 m de large – ainsi que par sa technologi­e. Nous n’avons pas compté le nombre exact de caméras extérieure­s rendant toutes les manoeuvres possibles, mais l’intérieur est doté de cinq écrans dont deux correspond­ant aux rétroviseu­rs, remplacés justement par des caméras. Une solution infaillibl­e pour éviter les angles morts, qui donne à ce mastodonte une allure futuriste. Il n’en perd pas pour autant les atours caractéris­tiques du design de la marque, notamment des touches d’aluminium ici et là qui semblent faire écho à l’Inox tant utilisé par le sculpteur d’origine grecque Philolaos. C’est ce qui nous a conduits au coeur de la vallée de Chevreuse, là où l’artiste a bâti, avec un ami maçon, sa maison-atelier au début des années 1970. Un lieu singulier, comme un manifeste protégeant le travail de cet étonnant artiste disparu en 2010, dont on découvre encore aujourd’hui l’infinie richesse des créations, depuis son travail sur le mobilier jusqu’à ses oeuvres monumental­es. Comme ce Pierre de Coubertin en Inox qui accueille les visiteurs venus mesurer jusqu’ici le génie créatif du sculpteur.

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