Revivre le «style barbare»
En 1984, la galerie En Attendant les Barbares édite la lampe Lune d’Elizabeth Garouste et Mattia Bonetti, deux débutants qui vont très vite marquer l’époque de leurs créations à la fois surprenantes et raffinées qui jettent les bases du « style barbare ».
Ses caractéristiques ? Être adossé à l’artisanat d’art et faire appel à de multiples références esthétiques et historiques, souvent de façon iconoclaste.
Éric Schmitt rejoint très vite la galerie, suivi de Mathilde Brétillot, Olivier Gagnère, Christian Ghion, Éric Jourdan, Arik Levy, Andrée Putman,
Eric Robin, Matt Sindall… Un livre d’Anne Bony retrace les quarante années de l’aventure esthétique fondatrice de la galerie qui, en donnant à des designers la possibilité de se rapprocher des artisans d’art, posera les bases du « collectible design », solidement installé dans le paysage des années 2020. Quant au style barbare, devenu aujourd’hui courant décoratif, sa cote ne cesse de grimper en salles des ventes.
En Attendant les Barbares, quatre décennies de design, d’Anne Bony, Éditions du Regard, 140 pages. barbares.com