La centrale à charbon de Battersea, à Londres, le plus grand bâtiment en brique d’Europe, vient d’ouvrir ses portes après un réaménagement de plus de dix ans.
Moteur, action, ça tourne. Décor : les quatre cheminées et le bloc en brique rouge de la Battersea Power Station de Londres, au bord de la Tamise. L’image évoque inévitablement la mythique pochette de l’album Animals de Pink Floyd, à ceci près qu’il manque le célèbre ballon en forme de cochon dont le décrochage accidentel de ses câbles provoqua un blocage de l’aéroport de Heathrow pendant toute une journée. À présent, la centrale de Battersea propose un « mix énergétique » bien différent, à base d’appartements de luxe, de jardins suspendus, de restaurants, de boutiques, de bars et de cinémas. Mais cet écrin tout beau tout neuf renferme une perle du passé : la Control Room A, le coeur de l’ancien système, restauré pour la réouverture. Un joyau Art déco, dont les manettes, les lumières et le décor nous ramènent au début du siècle dernier.