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Le travail des plumes chez Dior Horlogerie

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À bien y regarder, le travail du lapidaire et celui du plumassier sont assez proches. Choisir les pierres ou les plumes, les appairer, les tailler, anticiper le jeu de la lumière. Puisqu’il n’est qu’un pas de l’un à l’autre, Dior a breveté, pour ses montres automatiqu­es, une masse qui remonte le mouvement côté cadran, en tournoyant comme une robe de bal ; une masse qu’habillent aujourd’hui plumes de jais, de coq ou de paon. Un défi au coeur de tous les savoir-faire horloger, joaillier et couture : anticiper le poids des plumes dans la conception de la masse, affiner les rachis pour ne pas bloquer les aiguilles, emprunter à l’industrie biomédical­e de pointe la technique pour supprimer l’électrosta­tisme de la plume… Pour les plumes or, ce fut même trois ans de développem­ent afin que le procédé pallie l’effet diffractif de la plume et pour stabiliser la couleur.

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