Chalet la petite soeur, un raccord d’illusion entre ancien et nouveau.
Quand l’extension d’un habitat devient un acte artistique, entre l’intelligence de la conception et le langage architecturale immersif.
Implantée au bon milieu des montagnes, cette ancienne construction a finalement trouvée un compagnon, une petite soeur qui la ressemble dans son aspect architectural. Cet ancien chalet est lié et raccordé à la nouvelle construction à travers un volume parfaitement intégré à l’ensemble, ce qui laisse l’objet s’imprégné par la nature d’où l’appellation de l’extension ; le Chalet petite soeur. Les propriétaires de cette maison perchée sur la rive du lac Ouareau, à Saint-Donat, avaient besoin de plus d’espace pour leur famille nombreuse. Afin de donner à cette famille reconstituée un lieu où chacun trouve sa place, ACDF a créé un agrandissement qui reprend la volumétrie de la maison existante.
La nouvelle partie préserve le bâtiment d’origine et rend ainsi un délicat hommage à la maison canadienne, saluant au passage le paysage unique qu’elle épouse.
L’espace conçu par ACDF se présente comme la version épurée du bâtiment existant sous la forme d’un prisme immaculé logésur un socle de béton.
Au-delà du contraste, plusieurs fils conducteurs unissent les deux volumes dans l’ensemble du style architecturale ainsi qu’à l’intérieur de l’espace.
La transition entre l’ancien et le nouveau se fait en empruntant un pont vitré. Une bordure de chêne encadre la vue sur la maison existante et sa teinte chaude se marie à celle du bois d’o rigine. D’une forme tronquée, le pont est assez large pour être investi et, suspendu au -dessus d’une coulée verte,il devient une halte dans le paysage. Son axe permet de tracer une ligne entre la cuisine de l’espace existant et le nouveau séjour. Même dans des lieux distincts, les membres de la famille peuventainsi se voir et partager des moments ensemble.
À l’intérieur, la palette chromatique n’est pas très variée, l’ensemble se joue entre le noir le blanc et la couleur naturelle du bois, ce qui renforce l’homogénéité des espaces. Favorisant une circulation fluide,lerez-de-chausséeexploitelarichesseetlasimplicitédesmat ériaux,entreleplancherdebéton poli et le cadre de bois naturel, il s’articule autour d’un objet central qui est le foyer. Du point de vue convivialité,lesespacesouvertsetl’abondantefenestrationpermettentunpointdevueincomparable sur le lac.
Latransparenceexpriméeparlesbaiesvitréesgénèreunsentimentdecontinuitéaveclesenivronsde la maison, tout au long du parcours mené depuis l ’ancienne construction jusqu’à la nouvelleextension le soleil pénètre généreusement et provoque une sensation de bienêtre et d’ouverture.
Le pointfort de l’extension est son intégration à l’intérieur, deux bâtiments distincts mais une connexion fluideet structurellement adéquate.
Grâce à son mobilier de lattes noires, le foyer convie une atmosphère enveloppante et crée un cocon de confort dans le vaste séjour. Les banquettes intégrées sont des repaires d’intimité dans lesespaces communs et dissimulent habilement du rangement.
La salle familiale et sa table de jeu invitent à s’approprier l’espace, pour du temps en famille à la fois ludique et paisible. Des escaliers habillés en bois claire s’annoncent dans un coin de la nouvelle construction, contrastés avec un mur habillé avec des lamelles de bois couleur noir.
À l’étage inférieur, on atteint la nouvelle chambre des propriétaires. Nichée dans la falaise, la pièce tire profit du dégagement créé par l’escarpement pour laisser entrer un maximum de lumière. De l’extérieur, le toit de tôle et le revêtement de bois blanc de l’agrandissement s’inspirent de l’écorce lisse et brillante des bouleaux qui poussent sur le site, et rappellent en même temps la peinture à la chaux des granges ancestrales. Un jeu de contraste entre le bâtiment résidentiel, le raccordetl’espace naturel.
La transformation de 130 m2 réalisée par ACDF conjugue la charmante patine du bâtiment en piècesur pièce et les lignes pures de l’agrandissement. Des espaces privés sont créés au sein des espaces partagés pour donner à cette famille un lieu de vie spacieux aux dimensions humaines. Cela rend le rôle de l’architecte important et difficile, pouvoir créer une relation entre l’homme, l’architectureetla nature.