B725 Sporter Black Edition
La version noire du nouveau superposé de tir Browning
La version noire du fusil de tir Browning
Sa bascule noire évoquera de bons souvenirs aux amateurs des anciens B25 ou Spécial Chasse des années 60 et 70… mais là s’arrêtent les points communs. Car le B725 Sporter Black Edition est un fusil de tir bien moderne et à la canonnerie entièrement nouvelle.
Avec sa robe intégralement noire, son super - be noyer trois étoiles flambé à la finition chaude et satinée, ses longs canons, la version Black Edition du Browning B725 Sporter a de quoi séduire. Ce fusil sobre, à la façon des anciens B25 Spécial chas - se noirs des années 60 à 70, se fait paradoxalement remarquer au sein de la gamme des B725 de tir, tous dotés d’une bascule à la robe vieil argent. La discrétion paye et attire. Ce nouveau fusil, sorti en même temps que le B725 Sporter Adjustable, un S1 à crosse à busc réglable, vient renforcer la gamme des superposés d’entraînement et de compétition de la marque. Quatre modèles la composent désormais, nos deux petits nouveaux rejoignent le S1 dévoilé en même temps que le premier B725 de chasse sans oublier le Grade 5, sorti l’année passée, aux bois soignés et à la belle gravure florale dans un pur style liégeois en feuilles d’acanthe entremêlées. Le Black Edition que nous avons testé reprend les caractéristiques techniques des autres modèles, à une exception près : des chokes de 86 mm contre 80 mm, assez pour déborder des canons. Hormis cela, la différence se fera uniquement sur l’esthétique, c’est- à- dire la qualité des bois et la finition de la bascule. Vous pensez sûrement que votre choix n’en sera que facilité. En bon 725 Sporter, notre fusil noir est caractérisé par un choix de trois longueurs de canons. Nous avons opté pour des 76 cm, mais les amateurs de tubes encore plus longs ne sont pas oubliés et apprécieront les 81 cm, tandis que ceux qui aiment chasser avec leur fusil de sporting ou faire du compak se tourneront vers les plus petits de 71 cm. Trois longueurs de canons donc, mais un seul calibre : 12/ 76 mm, pour ne pas dire magnum. Après toutes ces années, je continue de m’étonner devant ces fusils de compétition, destinés à tirer des cartouches chargées de 24 ou 28 g, pourvus de chambres à même de tirer des cartouches contenant 52 g de plombs. Une chambre de 70 mm aurait l’avantage d’épouser parfaitement la longueur de l’étui de la cartouche et ne pas perturber la gerbe de plombs par la présence d’une marche située 6 mm plus loin. Mais les rendements d’échelle et la fabrication massive et indifférenciée de canons destinés au tir comme à la chasse auront à jamais raison de mes remarques. Notez toutefois que les canons des B725 sont dotés de la technologie Vector Pro, autrement dit de cônes de raccordement adoucis au lieu justement de la marche décriée. C’est à cette technologie que l’on doit la douceur relative au tir et le fait que les plombs ne rencontrent aucun obstacle à même de les déformer 6 mm après leur sortie de la cartouche, comme je le sous- entendais à l’instant. A cet endroit, le canon forme un cône, une sorte d’entonnoir. Les tubes du B725 sont aussi de type Back Bored, c’est- à- dire suralésés avec une âme de 18,8 mm, ce qui n’est certes pas une nouveauté. Mais à cela s’ajoute une technologie supplémentaire, les chokes Invector DS, des chokes longs, dotés d’un segment interdisant l’intrusion de poussière ou d’ imbrûlés entre le tube et le canon et donc l’ encrassage. Ils mesurent sur cette version 86 mm et non 80 mm. La démarcation de la frette est litté--