La ZG47 en détail
Pour réaliser la ZG 47, Otakar Galaš s’est imposé un strict cahier des charges.
Le trou de passage du pouce dans le flanc gauche est supprimé. Par voie de conséquence, la bande de guidage du verrou n’est plus nécessaire, ni la découpe de son passage dans le pont arrière.
La sûreté à drapeau est changée pour une latérale pivotant d’avant en arrière, en forme d’un 8 dont la base serait deux fois plus grosse que le sommet. Aussi étrange que cela puisse paraître, cela donne une ergonomie parfaite, trouvée naturellement par le pouce. De plus, quand cette sûreté est basculée en avant, elle bloque le verrou et recule le percuteur. On peut conserver une arme alimentée en toute sécurité.
Galaš fait évoluer le concept du flattop jusqu’à sa perfection. Cette usinage plat du sommet du pont arrière, apparu dès 1902 sur des Mauser, laisse de la matière pour le passage de l’unique pied arrière des montages de lunette de cette époque et permet de l’asseoir correctement. Sur la ZG47, on a affaire à deux rails fraisés hors masse, l’un sur le tonnerre, l’autre sur le pont arrière. Une découpe latérale à gauche sert de point d’ancrage à un montage-pont sur lequel est fixé une lunette de marque Optikotechna (l’ancêtre de Meopta). Galaš a inventé un standard, qui sera utilisé ultérieurement sur les modèles 21 et 22, sur les trois modèles de ZKK et jusqu’aux CZ 550/557 actuelles.
Le mécanisme de détente n’a plus rien à voir avec celui d’un Mauser. Très proche par son fonctionnement des systèmes de type Parker ou Timney, il permet un départ net et sans bossette.
Le fond du magasin bascule libéré par un verrou à l’intérieur du pontet, et deux appendices viennent encadrer le pontet comme sur les meilleures anglaises.