Le cinquième FICX
L’édition 2018 du Forum international du couteau contemporain
L’édition 2018 du Forum international du couteau contemporain
Une réussite que cette cinquième édition du FICX ! Ce n’était pas gagné d’avance, du moins pour la journée du dimanche : l’événement parisien s’est malencontreusement télescopé avec une « journée sans voitures » décrétée dans les rues de la capitale, à même de décourager les visiteurs les plus motivés !
Le Forum international du couteau contemporain s’est retrouvé privé d’une bonne partie de ses visiteurs, les nonparisiens, ceux qui avaient prévu de faire le déplacement de province ou de banlieue mais que la « journée sans voitures » a empêchés de venir. Dommage, car cette édition fut une réussite pour Yves et Matthew Thomas, père et fils, qui une nouvelle fois ont su réunir dans la capitale le meilleur de la coutellerie d’art internationale. L’événement se déroulait les 15 et 16 septembre, week-end qui coïncidait avec les Journées du patrimoine. Tout était raccord, puisque le Carreau du Temple qui accueille le salon, une splendide halle de style Balard au coeur du quartier du Marais, est un bâtiment assez méconnu du patrimoine parisien. Son architecture à hautes colonnes métalliques en fait un écrin idéal. L’espace est assez vaste pour aménager de larges allées permettant de déambuler à travers les stands des exposants sans se faire bousculer. Et les grandes verrières diffusent une lumière douce qui met en valeur la finesse des pièces présentées, pour le bonheur des photographes ! Cette année, l’exposition mettait à l’honneur les épées académiciennes : huit étaient exposées au centre de la halle, à la fois démonstrations d’un grand savoir- faire artisanal et emblèmes de la vénérable institution qu’est l’Académie française. Parmi elles, on comptait l’épée de Xavier Darcos, chancelier de l’Institut de France et ancien ministre, et celle de l’architecte Alain-Charles Perrot, connu pour ses restaurations du Grand Palais, de l’opéra Garnier et de la Sainte Chapelle.
Patchwork de talents
Le prestige de la capitale française a ce mérite d’attirer tout autant l’élite connue et reconnue de la coutellerie mondiale que les jeunes talents. Les visiteurs savourent ainsi le bonheur d’une promenade parmi plusieurs générations des plus belles créations courtilières. Il y avait les lames en damas d’une finesse inouïe du (très) jeune prodige bré-