Les ba balles TPM-C et leur rendement
J’aimerais faire une réponse à l’un des courriers des le lecteurs paru dans le numéro 85 page 25. Je me présente, je suis connu sous le surnom de « Moustache » et je teste la Merkel RX Helix pour Tunet. Cela dit, j’arrive au nombre record de 60 000 c cartouches de tous types avec cette arme. À la chasse, je tire la mon monométallique TPM-C 130 g en .308 Win et 150 g en .30-06. Sur deu deux ans de tests personnels, j’arr j’arrive à 83 animaux, ils ont parcourus de 3 à 50 m après le tir, sauf un très beau cerf – une erreur de ma part –, qui a été achevé au terme d’une magnifique recherche. Je n’admets pas que monsieur Mazzierli fasse une critique décevante sur ce type de projectile. Je pourrais avoir le raisonnement identique avec les GPA et leur principe de pétalisation. Monsieur Mazzierli précise qu’il fait un tir de face sur un animal aussi noble que le chevreuil, le cerf ou un petit sanglier avec un calibre surpuissant en .300 Win Mag, les afficionados de l’ANCGG vont hurler ! N’importe quel autre calibre aurait fait les mêmes dégâts.
Les nombreux utilisateurs des projectiles TPM-C que je connais et que je fréquente sont unanimes : le grand gibier est stoppé net, ce qui est avant tout très important. D’autre part, les dégâts de venaison ne sont pas du tout étendus ou conséquents, il n’y a pas d’hématomes, puisque le projectile ne fait pas d’éclats ! La venaison étant vendue en Alsace, les acheteurs apprécient énormément cet aspect. D’une manière générale, et par expérience, les utilisateurs des projectiles TPM-C ne veulent surtout plus en changer. Les calibres standard suffisent largement.
Je pense que ce monsieur fait une analyse bien trop rapide et surtout il porte un préjudice non fondé sur une société qui est très prometteuse et de plus française, en espérant que cette réponse sera publiée.
Félicitation à votre revue fort intéressante. Jean-Marc Négro dit Moustache
Ah les balles… Voilà le point de rupture entre les chasseurs, le sujet de discorde, de fâcherie et de brouille par excellence. En fonction de sa propre expérience, de son arme et surtout de son calibre, les balles ne nous offrent pas toujours les mêmes résultats. On s’obstine à comparer des balles portant le même nom et de la même marque, mais souvent dans des calibres différents, or il s’agit finalement de comparer des pommes et des bananes. Pour vous convaincre des différences qui guettent une même balle proposée dans des calibres et des poids différents, rendezvous plutôt en pages 92 à 95 de ce même numéro vous découvrirez pourquoi les petits calibres et les calibres rapides nécessitent par exemple des balles dures, et pourquoi certaines d’entre elles ne conviennent plus à partir d’un diamètre donné.