La chronique de Clo’e Floirat
L’Italien Francesco Vezzoli use (et abuse) de ses autoportraits afin de construire son personnage d’artiste comme miroir du monde de l'art. Il aime susciter la controverse. Début 2013, il a acheté une église en ruine dans le sud de l’Italie afin de la reconstruire dans la cour du MoMA P.S.1 à New York. L’église Vezzoli devait être le deuxième volet de sa rétrospective Trinité : art, religion et glamour – après le Musée Vezzoli, au MAXXI à Rome à l’automne dernier et avant le Cinéma Vezzoli actuellement au MOCA à Los Angeles. Mais l’opération a été considérée comme une atteinte au patrimoine culturel, et la cargaison n’a pas obtenu de permis d’exportation. Elle sera rendue au village de Montegiordano en pièces détachées. Francesco Vezzoli cherche une alternative au projet.
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Italian artist Francesco Vezzoli uses ( and exploits) his selfportraits in order to construct an artistic persona that mirrors the art world. He likes to stir up controversy. In early 2013 he bought a r uined church i n southern Italy with a view to having it rebuilt in the courtyard of MoMA PS1 in New York. The Vezzoli church was meant to be the sequel to his “Trinity – Art, Religion and Glamour” retrospective held at the MAXXI in Rome last autumn, and to precede Cinema Vezzoli, now showing at MoCA in Los Angeles. However, his operation was seen as a crime against the cultural heritage and the cargo was refused an export permit. It will be returned to the village of Montegiordano, in pieces. Vezzoli is looking for an alternative project.