BÎ - FUREA NCE P LAEELR-GDISIEQ
Saint-Restitut I Centre d’art contemporain de Saint-Restitut I Drôme Provençale 5.02 > 5.03 : Bruno ALBIZZATI, Collectionner aujourd’hui, dessin/ peinture.
Diplômé de l’Esad, Bruno Albizzati a exposé pour la première fois au centre d’art contemporain de Saint-Restitut en 2014 et a participé à plusieurs expositions collectives.
À 26 ans, il faisait preuve d’une maîtrise du dessin réellement remarquable. Ancrée dans le travail graphique et pictural, sa pratique s’articule en différents pôles : techniques sèches du fusain, poudre graphite et pigments pour une part, travail pictural à l’aérosol et également agrégats de matières texturées. La porosité entre les différentes expérimentations y est centrale Il explore, à travers différents processus, la possibilité de faire oeuvre par un travail de dégradation.
Il ne se contente pas de dessiner comme tant peuvent le faire, de façon très habile. Il a un vocabulaire artistique que l’on peut considérer comme très abouti : il a sa propre grammaire puisée aux sources de la gravure et de l’image photographique.
Bruno Albizzati, par ses assemblages, ses ajouts, ses retraits, ses soustractions, met en tension les matières et les fragments, tendant progressivement au flou, à l’ambigu. Il veut capter le réel, à la recherche d’une vérité fondamentale dont il sait qu’elle ne peut qu’être précaire. Consciemment ou non, il est en ''conversation'' avec les plus grands : le portrait de Lol, personnage de Duras, a une intensité qui ne peut laisser indifférent. Les vibrations des noirs et gris vont vers la lumière comme la couleur dans une peinture de Rothko. Avec ses papiers froissés, il n’ignore pas le travail d’Hantaï.
Dans ses tableaux, les bleus, beiges et roses cohabitent avec de plus en plus de blanc, comme dans les derniers dessins de Cézanne pour lequel le blanc était un pas vers la lumière. L’exposition présente une centaine d’oeuvres recouvrant les différentes périodes du travail de l’artiste, oeuvres de collections privées ainsi que des oeuvres récentes jamais exposées.
Klein avait imaginé s’envoler dans l’espace bleu du ciel, Bruno Albizzati, 32 ans, l’a fait en février 2021.
Il devait revenir en juin 2021 au centre d’art contemporain de Saint-Restitut. Il avait choisi comme thème : le portrait de famille.
Du mercredi au dimanche de 15h à 18h. Entrée libre et gratuite.
3 passage de la cure – face à l’église. 06 23 66 96 45, cacstrestitut@gmail.com https://cacstrestitut.wordpress.com
Paris I Galerie Lelong & Co.
13 rue de Téhéran
> 12.03 : Etel ADNAN, Découverte de l’immédiat (cf photo, Découverte de l'immédiat 8, 2021. Huile sur toile, 41 x 33 cm © The Estate of Etel Adnan Courtesy Galerie Lelong & Co.).
Au salon : Richard SERRA, Backstop ( cf photo, Right Angle II, 2019. Gravure, 38 exemplaires, 68,5 x 68,5 cm © Richard Serra / Courtesy Galerie Lelong & Co.).
À la librairie : Alison SAAR, Prints.
Paris I Galerie Lelong & Co.
38 avenue Matignon
> 12.03 : Wang YAN CHENG, Peintures.
https://www.galerie-lelong.com
Paris I Drawing Lab
29.01 > 4.03 : Nicolas DAUBANES, Le Chiffre Noir, PRIX DRAWING NOW 2021 (cf photo, Mont Aiguille, Vercors, d’après L’Île des morts ( Die Toteninsel) d’Arnold Böcklin, 2021. Poudre d’acier aimantée, 80 × 150 cm. Exposition, Sans titre, Vassieux-enVercors, 2021 © droits réservés).
Le chiffre noir désigne l’écart de subjectivité entre deux forces antagonistes. Le Chiffre Noir n’est pas une promenade de plaisance. Bien au contraire. Les sujets traités par l’artiste ne sont ni beaux ni légers. Et pourtant. Dans sa pratique, Nicolas Daubanes se confronte aux matières les plus solides, ou encore les plus fragiles, qui se créent à partir du feu.
Pour cette exposition personnelle au Drawing Lab, béton, verre, céramique, limaille de fer (signature)… constituent des oeuvres porteuses d’histoires qui nous interrogent dans notre rapport avec le passé et le souvenir collectif.
Tous les jours de 11h à 19h.
17 rue de Richelieu, 75001. https://www.drawinglabparis.com
Paris I Galerie Marie-Claude Duchosal 4.03 > 26.03 : Florence DESSEIGNE, Débordements, oeuvres au feutre sur papier marouflé sur toile et empreintes à l’encre taille douce issues de sa série des Tables de travail . Du mardi au samedi de 14h à 19h. 1 r Ferdinand Duval, 75004. www.marieclaudeduchosal.com
Paris I Galerie de l’Europe
1.03 > 9.04 : Francesca PIQUERAS, Marbre.
Après un cycle sur le fer, la rouille et la manière dont la nature reprend possession de ce que l’homme abandonne, F. Piqueras a entrepris de se confronter à la matière, aux éléments qui la constituent. Sa précédente exposition, Feu - actuellement visible à l’Eretz Israel Museum de Tel Aviv -, avait permis à l’artiste de mettre en lumière la fusion des éléments et leur libération par les flammes. Marbre poursuit et développe cette démarche contemporaine. Ici, pas ou peu de repères – symptôme d’une humanité à la dérive – mais une émotion visuelle parfaitement orchestrée, une symphonie minérale qui sublime ce que la nature offre à qui sait voir, comprendre, et entendre avec les yeux.
Du mardi au samedi de 11h à 13h et de 14h à 19h. Dimanche en présence de l’artiste de 14h à 19h.
55 rue de Seine, 75006.
01 55 42 94 23. www.francescapiqueras.com www.galerie-europe.com
Galerie Arnaud Lefebvre
3.04 > 2.04 : Des femmes dans l’art, HOMMAGE À ALINE DALLIER, 19272020. Vernissage : jeudi 3 mars.
« On ne dira jamais assez », dit A. Dallier « à quel point le seul mot de “femmes” et plus encore de “féminisme” a pu faire peur en France [...]. Aucune institution muséale en France, dans les années 1970-1980, n’était prête à organiser une exposition, petite ou grande, qui aurait touché à la présence-absence des femmes artistes dans l’histoire ancienne ou récente. » La galerie Arnaud Lefebvre et la curatrice Diana QUINBY (artiste et historienne d’art) rendent hommage à Aline Dallier en réunissant les oeuvres de plus de vingt-cinq artistes et en publiant un catalogue. (cf photo, Aline Dallier-Popper en 1978, photographie de Francoise JANICOT).
Du mardi au samedi :10h30 à 12h30, 14h30 à 18h30. 10 r des Beaux-Arts, 75006. https://www.galeriearnaudlefebvre.com
Paris I Enseigne des Oudin
Fonds de dotation
18.01 > 5.03 : L’Humidité - 1970 -1978 - Revue d’art et de poésie.
Une création de Jean-François BORY. L’Humidité revisite la revue fondée à Paris par Jean-François Bory en 1970 et porte une attention particulière aux oeuvres qui s’y trouvent reproduites. Avec les auteurs, les poètes, les penseurs, les artistes dont il s’entoure, il publie 25 numéros, le 26ème n’étant jamais paru. Derrière un esprit à la fois frondeur et dilettante, se construit un espace de pensée et de recherche, un laboratoire où se croisent des pratiques poétiques et artistiques novatrices. L’Humidité a une place importante dans l a galaxie des revues qui, en France, dans les années 1960 /1970, ont servi de porte-voix aux avantgardes internationales (Vito ACCONCI, Yayoi KUSAMA, …). De nombreuses(eux) « femmes-clés » et « hommes-clés » des avantgardes, dites historiques, rôdent toujours entre les pages de L’Humidité comme le souligne le professeur d’Humanités modernes et chercheur indépendant Jérôme DUWA.
Du mardi au samedi de 15h à 19h. Enseigne des Oudin, Fonds de dotation 4 rue Martel. Cour 3, sous sol. 75010.
01 42 71 83 65.
Instagram : @enseigne_des_oudin www.enseignedesoudin.com
Paris I Galerie Marie Vitoux
27.01 > 5.03 : Sarah NAVASSE, Les chahuts du silence ( cf photo, Sarah Navasse, Paternité, graphite et aquarelle sur papier, 111 x 161 cm, 2021).
Les chahuts du silence font écho aux jeux d’enfants où la joie s’allie à la gravité, ce sont les empreintes pour les futurs événements de la vie… Le lien avec l’enfantement et son désir.
Les dessins de Sarah tissent des fils arachnéens sur lesquels la lumière s’accroche, brille, provoque des trouées, ils évoquent la condition humaine avec ses émotions, ses troubles et ses espoirs de la vie.
Du mercredi au samedi de 14h à 19h. 3 rue d’Ormesson, place Sainte-Catherine, 75004. https://galeriemarievitoux.jimdofree.com
Juvisy-sur-Orge I Espace d’art contemporain Camille Lambert
12.02 > 23.04 : Emmanuelle BOUYER, Devant les scintillements [23 44/307m/s] (cf photo, Infra-rouge 00, 2021). Commissaire : Morgane PRIGENT. L’observatoire Camille Flammarion situé à Juvisy/Orge est au coeur du travail d’Emmanuelle Bouyer. Depuis 2019, année qui a marquée le début d’une résidence de création auprès de l’EAC Camille Lambert. L’artiste mène ses recherches plastiques sur la lumière et ses déplacements. À l’affût, elle dessine le mouvement des projections solaires. Son trait déroule les flux, les apparitions et disparitions de taches lumineuses, captant l’inattendu, parfois imperceptible. Cette énergie immerge le spectateur dans un paysage mouvant ; une course poursuite nous emporte dans la rotation de la terre autour du soleil.
Du mardi au samedi de 14h à 18h. Entrée libre.
Grand-Orly Seine Bièvre.
35 avenue de la Terrasse.
01 69 57 82 50. https://sortir.grandorlyseinebievre.fr
Paris I Centre Wallonie-Bruxelles 23.02 > 17.04 : S-F2022 #Saison Liquide_ Éthique barbare. Traces de l’invisible.
Marcel BROODTHAERS, Pélagie GBAGUIDI, Guy-Marc HINANT, Fabrice SAMYN, Emmanuel VAN DER AUWERA, Angel VERGARA, Dominique VERMEESCH (do-space), Sophie WHETTNALL.
Commissariat : Carine FOL, directrice artistique de la CENTRALE for contemporary art, Bruxelles.
Vernissage : mercredi 23 février à 18h30. En galerie et en cour.
Performances & projection :
Mercredi 23 février, 19h : performance Curtains de Sophie Whettnall.
Vendredi 18 mars :
19h en galerie : expérience autogénique d’Angel Vergara & et de son alter ego Straatman.
20h en cinéma : projection du film Charleroi, Le pays au 60 montagnes de Guy-Marc Hinant.
L’exposition Traces de l’invisible dévoile les productions de huit artistes belges et invite à découvrir leurs démarches singulières entre mystère et fascination, traces d’expériences psycho-sensorielles, transparence et opacité, présence et absence, visibilité et invisibilité. En révélant les multiples temporalités de l’oeuvre de sa création à son observation, l’hégémonie du conscient et du quotidien est transcendée. L’intitulé paradoxal Traces de l’invisible questionne la genèse même de l’art : serait-ce rendre visible l’invisible ? L’exposition convoque la conception selon laquelle ce n’est pas le visible qui est décisif dans une oeuvre mais plutôt la forme des rapprochements que l’artiste et le spectateur opèrent. C’est cette expérience du « voir comme un ressenti » qui est proposée au visiteur.
Centre Wallonie-Bruxelles/Paris Galerie : 127-129 rue Saint-Martin, 75004. https://cwb.fr
Belgique I Bruxelles I WIELS, centre d’art contemporain
Découvrez WIELS :
https://www.wiels.org
En 2022, WIELS, centre d’art contemporain propose une programmation étonnante d’expositions, de performances, de conférences, de lectures et de rencontres.
25.02 > 12.06.2022 : Huguette CALAND, Tête-à-Tête.
Une oeuvre sensuelle et une perspective inédite sur la relation au corps, à l’autre et à la sexualité.
25.02 > été 2022 : Kasper BOSMANS, Husbandry.
(cf photo, Kasper Bosmans, American Picket Fence and the Pink Thread. Gouache and silverpoint on poplar panel, 28 x 21 cm, 2021. Courtesy Gladstone Gallery and the artist). L’artiste belge nous plonge dans un univers de contes et de rébus où domestication de la nature, sentiments humains et sublimation ne sont jamais loin.
Printemps 2022
Another Dull Day.
À travers ses installations audiovisuelles immersives, Lucy Raven explore les propriétés de la pression et les changements d’état de la matière.
: Lucy RAVEN,
Automne 2022 : Didier VERMEIREN, Double Exposition.
Rétrospective qui offre un double point de vue sur la pratique de l’un des sculpteurs majeurs en Europe.
Automne 2022
Instrumental.
À travers ses sculptures, des objets et des processus sonores, l’artiste japonais retourne notre conception du monde de manière poétique.
: SHIMABUKU,
Du mardi au dimanche de 11h à 18h. Fermé le lundi. Avenue Van Volxem 354. https://www.wiels.org