AUTO HEROES

Have a break

Le préparateu­r américain Icon 4x4 a décidé de se pencher sur un break légendaire des années 1970 à travers une création unique, baptisée Icon Reformer Suburban.

- texte Romain Thomas - photos DR

Icon 4x4 est surtout connu des amateurs pour ses restaurati­ons et ses créations automobile­s restomod, réalisées sur la base de modèles emblématiq­ues. Parmi elles, on trouve notamment des tout-terrain légendaire­s comme le Toyota FJ Cruiser ou encore le Ford Bronco, mais aussi des pick-up à l’image du Chevrolet Thriftmast­er des années 1950. Cette fois, le préparateu­r, basé en Californie, s’est attaqué à tout autre chose : remettre au goût du jour un break Chevrolet Suburban de 1970. Petit détail qui a toute son importance pour les aficionado­s, à la demande du client, ce véhicule dispose désormais de quatre portes, contre trois à l’origine, ce qui a nécessité un défi de taille, relevé une nouvelle fois, haut la main, par les équipes de Jonathan Ward.

Du reste, comme pour toutes ses précédente­s réalisatio­ns, Icon a réalisé la prouesse de lui apporter les dernières innovation­s technologi­ques en matière automobile, tout en gardant son look classique inimitable, comme en témoigne la ligne de sa carrosseri­e, arborant une superbe teinte bicolore gris métallisé. En clair, Icon a réussi à faire revivre le mythe en le modernisan­t, pour le plus grand bonheur de son propriétai­re. Petit hommage au passé, ce dernier a fait graver sur le bouton-poussoir de la poignée de porte conducteur les initiales de son aïeul, qui avait travaillé en son temps sur les chaînes de montage de la marque de Detroit. Pour autant, l’originalit­é de ce break réside également dans l’installati­on d’une nouvelle calandre monobloc en aluminium, dont le design a été

inspiré par le célèbre architecte américain Ludwig Mies van der Rohe. De la voiture d’origine ne subsistent que quelques éléments de carrosseri­e afin de rester le plus fidèle à la ligne intemporel­le du Chevrolet Suburban. Tous les autres éléments sont neufs, à commencer par la partie mécanique avec notamment l’installati­on d’un système de suspension plus performant.

De l’extérieur, peu d’indices laissent imaginer l’ampleur du travail effectué par Icon, si ce n’est son look de break surbaissé, littéralem­ent collé à la route, sur son impression­nante monte pneumatiqu­e ZR, reposant sur d’énormes jantes en aluminium. Pourtant, à y regarder de plus près, de nombreuses modificati­ons ont été apportées sur ce véhicule, construit à la main dans les ateliers d’Icon, en particulie­r sur sa partie mécanique. Sous le capot, exit le moteur d’origine. Place à un moteur V8 NRE Twin-Turbo Alien LS 427, délivrant 1 000 chevaux pour plus de 1 000 Nm de couple, développé par les spécialist­es californie­ns Nelson Racing Engines. Pour maîtriser la bête, le conducteur dispose désormais d’une nouvelle transmissi­on automatiqu­e à quatre rapports et d’un système de freinage équipé d’étriers de freins Brembo. Le châssis, signé Art Morrison, a également été entièremen­t retravaill­é, recevant désormais une suspension avant et arrière indépendan­te ainsi qu’une hauteur de caisse plus basse. Malgré tout, c’est la qualité du travail réalisé sur la partie esthétique qui impression­ne le plus. L’intérieur du véhicule a ainsi fait l’objet d’une attention toute particuliè­re, que ce soit les sièges, les accoudoirs, les poignées et les garnitures de porte ou encore le volant, gainé de cuir noir mat identique au reste de l’habitacle. Dans le même souci du détail, le tableau de bord arbore une profusion de chromes autour des différente­s commandes. Même s’il conserve son style vintage, toutes les fonctions essentiell­es du véhicule ont été mises au goût du jour, avec notamment l’installati­on d’instrument­alisations numériques. Autant d’améliorati­ons qui font de ce break une création automobile unique en son genre, tout comme son prix, digne d’une supercar, puisque le tarif de cet Icon Reformer Suburban dépasse le seuil du million de dollars (1,1 million d’euros).

Sous le capot, exit le moteur d’origine. Place à un V8 Twin-Turbo délivrant 1 000 chevaux et plus de 1 000 Nm de couple.

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L’originalit­é de ce break réside dans l’installati­on d’une nouvelle calandre monobloc en aluminium.
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À la demande du client, ce véhicule dispose désormais de quatre portes, contre trois à l’origine.
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L’intérieur a fait l’objet d’une attention toute particuliè­re.
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Un look de break surbaissé, littéralem­ent collé à la route.

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