Cro- Magnon avait raison !

MANGER PALÉO, C’EST DÉVORER COMME LES HOMMES DES CAVERNES, MAIS EN MIEUX ! AVEC DES LÉGUMES GOURMANDS ET DU CRU QUI TITILLE LES PAPILLES, ON CÉLÈBRE LA GOURMANDISE À L’ÉTAT BRUT… Le paléo est tendance, c’est la recette magique qui va nous refaire une santé nutritionnelle. Megan Fox le fait, alors forcément, on devrait s’y mettre aussi. Au- delà de l’effet mode, le régime paléo a l’avantage de respecter la variété alimentaire. C’est même une excellente façon de ne consommer ni gluten, ni lactose, ni sucre raffiné tout en se régalant. Un défi excitant quand on cultive l’audace culinaire…

Une cuisson a minima

La première règle est que les aliments sont peu cuits ou carrément crus. C’est un fait, une cuisson trop forte dissipe les nutriments et produit des enzymes difficiles à digérer qui, à la longue, altèrent le système digestif. Ces fameux « corps de Maillard » sont dans le collimateur des pros de la nutrition. On leur dit carrément « non ! » avec le paléo.

Proche du veggie, mais pas seulement…

Si le paléovore picore des graines et raffole des carottes crues, il n’est pas pour autant végétarien car il n’exclut pas les protéines animales. À condition de ne pas en abuser, on peut inviter viande et poisson entre un carpaccio de betteraves crues et une soupe d’orties. Mais les adeptes du style, conscients des risques de la consommation quotidienne de protéines animales, sont à tendance végétarienne. Ceux qui persistent à se faire les dents sur de la viande la choisissent d’une qualité sans faille, et se limitent à une consommation occasionnelle.

Adieu les laitages et les céréales

Quant aux produits laitiers et aux céréales, on leur dit adieu. Ce renoncement étant contraignant au quotidien, certaines céréales sans gluten ( riz, quinoa, millet, sarrasin) sont permises. Contrairement au veggie qui ne condamne pas les céréales avec gluten comme le blé. D’ailleurs, le paléo dédaigne la passion veggie pour les graines : les céréales ne sont jamais le centre de l’assiette.

Pas de produits industrialisés

Enfin, même si cela peut sembler banal, ce régime boycotte tout aliment industriel, conserves et surgelés. Quand on est paléo, on mange du « tracé » , du « dont on connaît l’origine » . On est volontiers locavore et on consomme ultra frais, à l’instar de nos ancêtres en peaux de bête qui n’avaient pas d’autre choix que de manger les produits de saison. Et si, comme eux, on s’accorde quelques grognements, ils sont de plaisir devant tant de délices…