« Depuis que je fais les courses chez moi, nos dépenses ont baissé de 40% ! »
Guilaume Siegler, chef enseignant du Cordon Bleu
• J’ÉTABLIS DES MENUS
Cela peut sembler simpliste, mais ça ne l’est pas. Préparer des menus avec trois jours d’avance permet de ne pas se laisser aller aux achats impulsifs. C’est aussi une méthode antigâchis car les quantités de produits doivent être respectées.
• JE RANGE MES COURSES
Au retour du marché, je lave et j’essuie soigneusement mes légumes avant de les disposer dans le bac dédié de mon réfrigérateur sur un simple linge. Toutefois, si ce sont des carottes de pleine terre, je ne les lave pas ! Je les entrepose dans les sachets en papier. Je reconditionne également les viandes et poissons. Je précuis les viandes, ce qu’il faut pour gagner du temps le jour de la recette, pour une blanquette par exemple. Si je décide de congeler ma viande, je l’éponge bien avant. En général, je me lance dans cette « opération frigo » le dimanche matin !
• JE CONSOMME DE SAISON
C’est bien plus doux pour le porte-monnaie ! Je bannis les produits qui doivent voyager et je privilégie les producteurs locaux et les circuits courts. Je n’oublie pas qu’il existe aussi des saisons pour le poisson et que certaines espèces menacées sont à éviter. L’appli Planète Océan informe en temps réel sur les espèces et renseigne sur leur disponibilité.
• JE CUIS D’AVANCE MES CÉRÉALES
Pour ne jamais être pris de court et avoir toujours sous la main de quoi concocter une cuisine du quotidien ludique et variée, je prépare en début de semaine des portions de riz, quinoa, boulgour cuits. Je les place dans des contenants hermétiques et je les sors au gré de mes recettes. Résultat : zéro gâchis et 100 % d’économie, car ce sont des produits bon marché et faciles à utiliser dans des recettes familiales.
• JE FAIS MES CONSERVES
Les bocaux, c’est super économique ! Tous les fruits et légumes s’y prêtent, ce qui offre la possibilité d’en profiter ensuite tout au long de l’année.
Au pic de la saison des tomates, par exemple, je fais des bocaux de sauce pour me régaler toute l’année !
• JE M’INSPIRE D’AILLEURS
J’ai vécu de nombreuses années au Japon, où j’ai appris à m’inspirer
des cuisines du monde, souvent astucieuses et économiques. En utilisant les épices et les herbes, on apporte de la saveur à des aliments de base pour un coût zéro. Cette approche permet par exemple de diminuer la proportion de viandes en misant sur du riz ou de la graine de couscous, en jouant avec une épice. • JE VARIE LES PRÉPARATIONS À partir d’une simple carotte, par exemple, je m’amuse avec les textures : râpée, coupée en julienne, cuite à l’eau, sautée. En peaufinant les approches de cuisson et de préparation, j’utilise des produits simples et peu coûteux sans me lasser.
• J’ADOPTE LES GESTES DE PRO
C’est un véritable savoir-faire qui vaut le coup. J’achète mon poisson entier et je découpe les filets moi-même, c’est bien plus économique. Même chose avec le poulet : les suprêmes ou les aiguillettes coûtent cinq fois plus cher que la volaille entière.