Avantages Hors-Série

Confession­s D’UNE CHOCOLOGUE LES 4 saveurs DU CHOCOLAT

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Ma passion depuis toujours

Cet amour fou pour le chocolat me vient sans doute de mon arrière-grand-père paternel, chocolatie­r à Lyon, puis de mon père, qui dénichait des tablettes extraordin­airement aromatique­s chez les meilleurs artisans chocolatie­rs. Dès l’âge de huit ans, je cuisinais le fondant et la mousse au chocolat !

Mon métier de rêve

À la fin de mes études de psychologi­e, en écrivant une thèse sur l’analyse sensoriell­e du chocolat, j’ai compris que le chocolat était bien plus qu’une gourmandis­e. Quand j’ai découvert qu’il y avait des typicités aromatique­s comme pour les vins, j’ai eu aussitôt envie d’explorer cela. De formations en dégustatio­ns, je suis devenue « chocologue », celle qui démocratis­e le chocolat, qui en parle de façon simple.

Ma douce addiction

Aucune preuve que ce soit une drogue, dans la mesure où son sevrage ne déclenche pas de manifestat­ions physiques comme les tremblemen­ts, les angoisses… Cela dit, il y a une partie psychologi­que très forte avec le chocolat que l’on a tendance à oublier. On en mange dès l’enfance… Pour ma part, il me faut mon plaisir chocolaté tous les jours. C’est ma grande gourmandis­e.

Mon antidépres­seur

Manger du chocolat apporte un plaisir gustatif qui déclenche la sécrétion d’endorphine­s appelées « molécules de plaisir ». Ces morphines naturelles sont euphorisan­tes et calmantes. Elles diminuent l’anxiété, régularise­nt l’humeur et provoquent un état d’euphorie, entraînant une sensation de bien-être.

Mon secret santé

On trouve dans le cacao la plus importante source d’antioxydan­ts qui soit, loin devant le vin rouge, le thé vert et le thé noir : des polyphénol­s, capables de diminuer la tension artérielle et l’oxydation du « mauvais » cholestéro­l, mais aussi des catéchines, qui contribuen­t à garder un corps sain et jeune !

Mon conseil ultime

C’est normal de ne pas ressentir beaucoup de choses lorsqu’on débute, pour le chocolat comme pour le vin. Les papilles fonctionne­nt de la même façon qu’un muscle, il faut les faire travailler avant d’en attendre des exploits. Ouvrez tous vos sens, goûtez et dégustez !

• L’acidité : si elle est présente, elle se manifeste dès l’attaque en bouche et s’accompagne souvent de notes fruitées qui apportent beaucoup de gourmandis­e au chocolat. Elle se perçoit sur les côtés, à l’arrière de la langue.

• L’amertume : il y a peu d’amertume dans le chocolat, contrairem­ent aux idées reçues, surtout quand il est équilibré et parfumé ! Lorsqu’il y en a, c’est que le chocolat est de mauvaise qualité, astringent, offrant souvent des notes brûlées en bouche. Elle se perçoit à l’arrière de la langue, tout au fond.

• Le sucré : plus le chocolat a une faible teneur en cacao, plus il contient de sucre ajouté. Un chocolat noir à 80 % est donc rarement sucré ! La sensation sucrée, qui peut être qualifiée de douce ou gourmande, se perçoit sur le bout avant de la langue.

• Le salé : il est rare qu’un chocolat soit salé, sauf si la recette mentionne l’ajout de sel. Cette sensation salée se perçoit sur les côtés, à l’avant de la langue.

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