Idée reçue 3 n°
Continuer à se lever le matin pour aller bosser peut aider à penser à autre chose. Certains y parviennent, notamment lorsque les traitements ne nécessitent pas d’hospitalisation (chirurgie du cancer du sein en ambulatoire, chimiothérapie ou radiothérapie en hôpital de jour sur quelques heures…). Si on décide de continuer, on peut en parler à l’équipe médicale, qui essaiera de trouver les meilleurs horaires de traitement possibles : par exemple caler une chimio le vendredi, voire le samedi, ce qui laisse le temps de récupérer pendant le week-end, ou des séances de radiothérapie entre midi et deux, ou après le travail. Le reste dépend de la volonté de notre entreprise de s’adapter aussi. Une étude menée par l’ARC et l’INCa (Institut national du cancer) publiée en 2012 montrait que 27 % des salariés atteints d’un cancer avaient poursuivi leur activité pro durant la durée des traitements. Reste que gérer les fatigues physique et psychologique n’a rien d’évident. Donc, pas question de culpabiliser si on a besoin de s’arrêter ! C’est le plus fréquent, et c’est d’ailleurs ce que conseillent généralement les oncologues pour se préserver pendant les traitements. Cela reste une décision vraiment personnelle. A savoir : 8 femmes sur 10 ont toujours leur emploi 2 ans après l’annonce du cancer, malgré d’éventuelles interruptions liées aux traitements.