Idée reçue 2 n°
A force d’entendre des histoires qui se terminent mal, on pense que certains cancers sont inguérissables. Du coup, on se sent condamnée d’avance. C’est vrai, le cancer du poumon, comme celui du côlon ou du pancréas, a un moins bon pronostic que d’autres cancers comme celui du sein. Pour une raison simple : ils ne sont pas palpables, entraînent assez peu de signes cliniques et sont donc souvent découverts tardivement. Mais il n’y a pas de fatalité : lorsqu’il est pris à temps et opérable, on peut aussi guérir d’un cancer du poumon. Et même lorsqu’il est bien avancé, les nouveaux traitements comme l’immunothérapie ou les thérapies ciblées offrent de vrais espoirs (voir Idée reçue n° 6).