Idée reçue 7 n°

On se dit (et on s’entend souvent dire) qu’il faut rester positive parce que c’est le meilleur moyen de mettre toutes les chances de son côté. Mais halte à la culpabilité : on n’est pas obligée de jouer au bon petit soldat courageux si on broie du noir ! On a le droit de pleurer, d’être découragée… et ce n’est pas pour autant qu’on réduit nos chances de s’en sortir. Aucune étude n’a en effet prouvé l’impact d’un bon ou d’un mauvais moral sur le taux de survie. Des chercheurs allemands de l’université de Würzburg ont montré chez des patients atteints de cancer du poumon que le fait de « se battre » n’influence pas forcément l’évolution de la maladie. En revanche, on a tout intérêt à se faire aider et à profiter notamment des soins de support (soutien psychologique, activités sportives, ateliers artistiques, relaxation…) proposés dans les centres de soin, juste pour se sentir mieux et vivre plus sereinement cette épreuve.