Avantages

Ces petits arbres qui poussent, qui poussent…

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D’abord les asters, de toutes les nuances du rose au grenat, du bleu au violet, et ceux de Nouvelle-Angleterre, en particulie­r, par brassées hautes et larges de 1,20 m, à mélanger avec des hélianthus decapetalu­s ou le carrément géant hélianthus salicifoli­us. Superbes près d’un Cotinus coggygria (arbre à perruque, 2,50 m) chatoyant sous ses nuées de plumettes roses. A cette époque, le feuillage pourpre de Cotinus Royal Purple peut séduire. Attention, à la longue, le pourpre rend mélancoliq­ue et celui du sureau,

par exemple, est particuliè­rement sombre. On le préférera blond, pas grand (2,50 m), ultra-dentelé (Sutherland Gold).

Une variété non envahissan­te contrairem­ent au sureau sauvage. Attention aussi au fusain d’Europe rutilant de baies roses et orange, il fait envie aux planteurs de haie fauchés, car il prolifère dans la nature. Voici donc un envahisseu­r potentiel, par ailleurs assez moche le reste de l’année. Son cousin Euonymus planipes, aux fruits plus gros, est plus calme. Rien à craindre en revanche des sauges à petites feuilles encore et toujours en fleurs, notamment la très rouge et vibrante Royal Bumble, on les garde des années à condition de les tailler ras en avril-mai. Le staphylea de Colchidie, le physocarpu­s Dart’s Gold, l’obier (Viburnum opulus) allient brillant feuillages, floraisons blanches spectacula­ires au printemps à une taille raisonnabl­e (2-3 m), enfin ce sont de bons arbustes de haie... caducs. Car tous les arbustes spectacula­ires à l’automne perdent leurs feuilles. Il faut donc envisager de les associer à des persistant­s eux aussi tout-terrain comme le laurier tin, le laurier du Portugal, le camérisier... EN POTS COMME EN PLEINE TERRE.

La graminée Hakonechlo­a macra (70 cm) panachée en jaune et vert ou d’un bronze de plus en plus intense à mesure qu’octobre avance, et le Nandina domestica (1,50 m), dont le grand feuillage découpé ocre à pourpre encadre des bouquets de baies vermillon, sont magnifique­s jusqu’en décembre. L’étiquette indique rarement la taille adulte de certains sujets séduisants, mais capables d’engloutir un jardin ordinaire (500 à 1 000 m²) en 7-8 ans. Ainsi, le au grand feuillage rouge, bien tentant pour qui recherche de quoi faire vite fait une haie : un arbre, apprécié des forestiers pour sa croissance express. Sur l’étiquette, l’érable dont le clair feuillage panaché passe à l’orange radieux, est censé mesurer 3 m. Faux ! Comptez le double. Quant au dont les fruits dorés surgissent du feuillage acajou, voilà un beau géant

(7 m et plus). Gare enfin au et au certes propres à composer de brillants écrans, mais prompts à montrer leur vraie nature d’arbres forestiers gloutons dès qu’on cesse de les tailler.

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