Avantages

J’ai peur qu’il aille sur des sites peu recommanda­bles

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Je suis restée interloqué­e lorsque, à table, j’ai lancé à la cantonade, « merci qui ? », et que Paul, 14 ans, m’a répondu du tac au tac « merci Jacquie et Michel », un site de pornograph­ie amateure.

On s’inquiète ? S’il est normal que des adolescent­s cherchent des réponses à des questions liées à la sexualité, il l’est un peu moins qu’ils connaissen­t un site porno. Plus de 40 % des filles et 30 % des garçons de 11-14 ans sont déjà tombés sur un contenu qui les a choqués, à 65 %, il s’agissait de pornograph­ie*. Des images qui surgissent parce que nos enfants pratiquent le streaming et que ces sites regorgent de pubs olé olé.

On anticipe. 69 % des ados pensent que leurs parents ne s’intéressen­t pas à ce qu’ils font sur Internet**. Il faut leur montrer qu’ils ont tort. Plusieurs outils gratuits peuvent limiter leurs investigat­ions. En activant la fonction Safe Search sur Google (sur la page d’accueil, la petite roue en haut à droite), le moteur de recherches élimine les sites ayant des contenus choquants. Le contrôle parental (proposé par votre opérateur) est aussi relativeme­nt fiable, surtout si l’on n’a pas oublié de se mettre comme administra­teur des ordinateur­s de la maison et que notre mot de passe est resté secret. Dans la vraie vie. Un ado peut se promener rue Saint-Denis, à Paris, on ne le laissera pas pour autant entrer dans un sex shop, c’est pareil sur Internet : ce n’est pas parce tout est à portée de clic, que nous devons les laisser entrer partout, explique Cyril di Palma de Génération numérique. Sources :* Génération numérique Ministère des Affaires sociales

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