On ne sait pas tout
LA JOURNÉE EUROPÉENNE DES ANTIBIOTIQUES SE DÉROULE LE 18 NOVEMBRE. L’OCCASION DE SE METTRE AU CLAIR SUR LA QUESTION. Quand une infection dure, les antibios deviennent nécessaires. Pas toujours...
par ADELINE LAFFITTE
Certaines maladies, comme les bronchites par exemple, ne nécessitent pas d’antibiotiques. Elles ont souvent une origine virale et sont naturellement longues à s’estomper. Prendre ou non des antibiotiques ne change alors rien.
On ne peut pas boire d’alcool quand on prend des antibios... Cela dépend. Il n’y a pas vraiment d’interaction entre l’alcool et ces médicaments, sauf s’il s’agit de métronidazole, utilisé pour traiter les infections vaginales (comme le Flagyl ) ou dentaires (Elyzol ). Associé à l’alcool, il peut provoquer une accélération du rythme cardiaque, des bouffées de chaleur ou des nausées.
Si on prend des antibios sur une courte durée, on a moins de mycoses. Oui et non. Cela limite en effet les risques, mais quand on est sujette aux mycoses, c’est surtout parce que la flore vaginale est déjà déséquilibrée et propice à la prolifération de candida albicans, responsable des mycoses. Les antibiotiques accentuent ce déséquilibre en modifiant le pH, et ce quelle que soit la durée de l’antibiothérapie. La parade : prendre un ovule antifongique (gynopévaryl et ses génériques, à base d’éconazole, sans ordonnance) en fin de traitement pour éviter la prolifération du champignon.
Il n’y a qu’à l’hôpital qu’on voit des résistances aux antibiotiques. Non. Depuis quelques années, on voit aussi émerger des résistances à Escherichia coli, une bactérie présente naturellement dans notre intestin. A l’origine d’infections urinaires, elle devient de plus en plus difficile à soigner. Au point que les traitements flash (en une prise) ou sur 3 jours ne sont plus d’actualité – les bactéries résistent en effet à ces traitements – et que les médecins prescrivent à nouveau des antibiothérapies pour une durée de 10 jours. C’EST LE NOMBRE MAXIMUM DE PLOMBAGES AU MERCURE À AVOIR EN BOUCHE. Une étude américaine a analysé les plombages de quelque 15 000 personnes. Et au-delà de 8, les taux de mercure augmentent très significativement. Or, le mercure de ces amalgames dentaires est toxique pour le cerveau, le coeur, les reins.
Sce : Ecotoxicology&Environmental safety.