On se reminéralise
Tout commence dans les intestins.
Dans une flore intestinale un brin détraquée, les micronutriments apportés par l’alimentation risquent d’être moins bien assimilés. Par exemple, une étude de l’Inserm, en 2015, a montré que les bactéries du microbiote (la flore intestinale) jouaient un rôle majeur dans la capacité des cellules intestinales à stocker et distribuer le fer. Alors, on chouchoute ces bactéries amies en misant sur les aliments riches en probiotiques : yaourts, laits fermentés, kéfir, choucroute, croûtes de fromages et pâtes persillées (bleu, roquefort…). Et on programme une cure de 1 à 3 mois de compléments alimentaires (Supraflor d’Arkopharma, Lactibiane de PiLeJe…).
Des paillettes qui en jettent. Mi-aliments, mi-compléments alimentaires, le germe de blé et la levure de bière (par exemple, Gerblé, au rayon diététique des supermarchés) densifient l’assiette en micronutriments. Tous deux sont d’incomparables sources en vitamines du groupe B qui, en agissant sur la transformation en énergie des glucides, protéines et lipides, permettent de performer physiquement et intellectuellement. Ils renferment également des minéraux et des oligoéléments fortifiants (fer, magnésium, zinc…) et, pour le germe de blé, des acides aminés et des acides gras essentiels. On en saupoudre 1 cuil. à s. chaque jour soupes, salades, laitages… Jus vitaminés. Pour assurer son quota de vitamines naturelles (notamment la C, essentielle au tonus et à l’immunité) et de sels minéraux, on mise sur les jus maison, préparés à la dernière minute à la centrifugeuse ou à l’extracteur, en privilégiant le bio et en multipliant les familles (courges, agrumes, choux…) et couleurs (rouge, orangé, vert…). 1 verre le matin et/ou à midi. (Voir la recette de 3 cocktails antifatigue ci-dessus.)