LA SONATE À BRIDGETOWER
Pas de doute, c’est un surdoué du violon.
❤❤❤
Du haut de ses 9 ans, George, le petit mulâtre né d’un ancien esclave (qui se fait passer pour un prince d’Abyssinie) et d’une mère polonaise, fait tomber en pâmoison les belles aristocrates lors de ses concerts. Il croise dans les salons mondains quelques esprits éclairés : Condorcet, Olympe de Gouges... Mais la Révolution gronde en France, le voilà embarqué à la cour du roi d’Angleterre. Plus tard, Beethoven lui écrira une de ses plus belles sonates, avant de se fâcher... Une bio musicale en diable à lire allegro ma non troppo. D’Emmanuel Dongala, éd. Actes Sud, 336 p., 22,50 €.