Un copain qui leur veut du bien
CE QU’ON A DÉCOUVERT.
Est-il imaginable qu’un footballeur ne connaisse pas les règles du jeu ? Non. Est-il imaginable qu’un élève ne connaisse rien de l’outil dont il se sert tous les jours ? Hélas, oui. Nombre d’enfants pensent que l’intelligence est fixée à la naissance et pour la vie. Ils ignorent tout du fonctionnement de leur cerveau. Eric Gaspar, prof de maths dans un lycée de Montpellier, a constaté que les élèves qui ne savent pas que le cerveau est plastique et qu’il se restructure sans cesse sont aussi ceux qui plafonnent et ce malgré tous les nouveaux moyens pédagogiques utilisés. Mais que si on entame un cours en leur disant « voilà ce qu’on va faire, voilà ce qui risque de poser problème, et comment on peut déjouer les pièges de notre cerveau », les résultats progressent et la confiance augmente. ON OUBLIE. Le fatalisme et le déterminisme : « Moi aussi j’étais nul en maths », « Tu as toujours eu du mal avec l’orthographe »… ON TENTE. De lui montrer comment mieux utiliser toutes ses facultés : pour apprendre une leçon, il peut la reformuler avec ses propres mots, la réécrire, pourquoi pas sous forme de blog ou comme s’il envoyait une lettre à une copine ? Et on lui répète que ce sont aussi ses erreurs qui lui permettront de faire des progrès (après tout, combien de fois est-il tombé avant de réussir à marcher ?).