La gastro
N’aura pas ma peau
Il est normal d’être malade 48 h et, éventuellement, barbouillée les 3 jours qui suivent. Pas plus si on prend quelques précautions. Plan d’action. Si des médicaments comme la lopéramide (Imodium…) stoppent la diarrhée, ils peuvent entraîner parfois une douloureuse constipation à la fin de la gastro. On en prend un minimum (ils sont quand même précieux) et on alterne avec une infusion antidiarrhéique, antivirale et tonifiante très efficace (sarriette + ortie stimulante + salicaire, 1 cuil. à s. de mélange à parts égales, 3 tasses par jour). On boit au moins 1,5 l par jour afin de ne pas être déshydratée. OK pour le Coca qui soulage les nausées, mais sans bulles pour ne pas agresser l’estomac. Si on peut manger, on opte pour des carottes, du riz et des yaourts qui limitent les troubles intestinaux. Le virus décime notre flore intestinale garante de l’immunité, on la protège avec des probiotiques, à démarrer dès les premiers symptômes et à poursuivre
2 à 3 semaines (Bioprotus Intégral, Maxi-Flore de Synergia). Si on vomit dans l’heure qui suit la prise, mieux vaut en reprendre pour être sûre qu’ils agissent. Dès que ça va mieux, on rajoute dans notre assiette ail et oignon, poireaux, artichaut, asperges, banane, pain de seigle... Ces aliments sont riches en prébiotiques, des fibres qui nourrissent les bonnes bactéries de l’intestin et renforcent nos défenses naturelles.