Je me remets au mieux d’une chimio
Elle élimine les cellules cancéreuses, mais touche aussi les cellules saines et affaiblit l’organisme. Le foie, qui est chargé de métaboliser les composés de la chimio, peut être abîmé par certains des médicaments administrés. Une étude récente a montré que le système immunitaire des malades pouvait être perturbé jusqu’à 9 mois après l’arrêt des traitements pour un cancer du sein*. Plan d’action. Si notre médecin est ok et qu’on a le courage, on continue le sport (ou on s’y met) dans une structure spécialisée afin de pratiquer une activité adaptée et sécurisée sous la surveillance d’un pro (sportetcancer.com ou santeparlesport.com). L’activité physique diminue en effet de 36 % la fatigue liée aux traitements. En 2012, une étude de la clinique Mayo aux Etats-Unis a validé l’utilisation du ginseng pour être plus en forme. Mieux vaut choisir un extrait liquide, à l’action rapide, mais toujours sur avis médical. Un rapport de l’Inserm a également souligné l’efficacité incontestable de l’acupuncture pour lutter contre les nausées et vomissements post-chimio**. D’autres thérapies complémentaires peuvent être conseillées, mais il faut impérativement en parler à son médecin. Le desmodium, par exemple, est une plante qui protège le foie de la toxicité des médicaments, mais elle peut aussi les rendre inefficaces si elle est prise au mauvais moment ou avec certaines molécules. Si une hygiène de vie saine peut aider à renforcer l’immunité, elle n’est pas toujours évidente pendant la maladie (anorexie, troubles du sommeil...). Là encore, on consulte pour connaître les meilleures solutions. Breast Cancer Research, 2016
Evaluation de l’efficacité et de la sécurité de l’acupuncture 2014