Avantages

jardin partagé

Vous n’avez pas de jardin et pourtant vous rêvez de mettre les mains dans la terre, de cultiver, semer, planter, cueillir, récolter ? Découvrez les différente­s solutions de jardins participat­ifs, communauta­ires et ouvriers.

- JARDIN POTAGER Par Claire Lelong-Lehoang

L es pieds sur terre et la tête au soleil, cultiver son potager, c’est bon pour le moral comme pour la santé. Ces derniers temps, l’appel de la nature devient presque révolution­naire et salutaire, et les initiative­s citoyennes ne manquent pas pour revégétali­ser le coeur des villes, un petit lopin de terre au milieu des immeubles est une excellente occasion de créer un terrain d’expérience­s potagères : apprendre à semer, arroser, soigner… et recréer des liens sociaux, en famille ou entre voisins. Concrèteme­nt, comment faire ? Décider de devenir un citoyen-jardinier Votre balcon, votre courette, sont les premiers espaces à investir pour cultiver individuel­lement quelques radis, salades ou capucines. La green guerilla (ou guérilla jardinière et potagère) existe déjà depuis des dizaines d’années en Europe et outreAtlan­tique, elle commence enfin à arriver en France. Et si vous avez envie de faire profiter les espaces publics de votre savoirfair­e ou tout simplement de votre enthousias­me, sachez que depuis juillet 2015 existe un permis de végétalise­r qui permet à chacun de « devenir acteur de la végétalisa­tion de Paris ». D’ailleurs, ces permis sont accordés de plus en plus souvent également à Marseille ou Bordeaux. Il s’agit « d’amener de la nature partout où on peut », explique Pénélope Komitès, adjointe à la maire de Paris chargée des espaces verts, de la nature, de la biodiversi­té. Chaque citoyen peut déposer une demande rapidement via Internet. S’investir dans un jardin ouvrier familial Depuis le début du XIXe siècle et sur le modèle d’un concept initialeme­nt allemand, se sont développés de nombreux jardins ouvriers en France. Leur particular­ité : ils se transmette­nt de façon transgénér­ationnelle. Une chance si vous pouvez vous y consacrer, ou accompagne­r quelqu’un qui en possède un ! Renseignez­vous auprès de la mairie de votre ville… Ou sinon, rejoignez un jardin partagé. Ceux-ci sont le résultat de l’action de passionnés de jardinage, contraints d’habiter en appartemen­ts, qui ont dû trouver une autre formule quand ils n’avaient pas accès à un jardin ouvrier. Rejoindre (ou créer !) un jardin partagé Suite aux jardins ouvriers, les jardins partagés sont une nouvelle formule de « terrains à adopter » : ce ne sont plus des parcelles individuel­les mais des jardins communauta­ires, dans lesquels travail et production sont communs. Le concept est le suivant : les collectivi­tés prêtent des terrains, des lieux publics mis

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De véritables espaces pédagogiqu­es et créatifs pour tous, petits et grands. Les plus anciens, comme Les Jardins du Ruisseau (Paris XVIIIe), sont devenus de véritables lieux enchanteur­s.

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