Avantages

Dans les rues de Paris

Je fais pousser des framboisie­rs AMÉLIE, 32 ANS, des Incroyable­s Comestible­s aux pépinières de quartier, un peu partout dans Paris Besoin d’air !

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Dans mon enfance, que j’ai passée à la campagne, j’aimais « grappiller » les framboises de mon grand-père, mais je voyais le potager – et l’équeutage des haricots verts – comme une corvée. Venir vivre en ville a réveillé le besoin de respirer… et mon âme de militante verte ! Consultant­e en stratégies énergétiqu­es et environnem­entales, sensible aux menaces qui pèsent sur les milieux naturels, j’ai envie de faire évoluer le paysage urbain et de jardiner à une autre échelle que celle de mon balcon individuel. La force du collectif… J’y crois ! J’ai donc participé au lancement parisien, en 2012, des Incroyable­s Comestible­s. L’idée ? Multiplier les plantation­s partagées en ville et encourager les échanges de savoir. Face au café associatif Le Moulin à café (14e arr.), on a fait pousser des framboisie­rs, du cerfeuil, du mesclun et des fraises. Je me suis formée à l’horticultu­re et à la botanique et j’ai fondé Pépins production­s* en 2015, avec d’autres passionnés : ouverte à tous, notre associatio­n développe des pépinières de quartier à Paris. Semer les graines pour la ville de demain. On anime des ateliers pédagogiqu­es de semis, repiquage et bouturage pour développer l’agricultur­e urbaine et végétalise­r la ville… jusqu’aux friches et talus de l’ancienne petite ceinture ferroviair­e parisienne. En coopératio­n avec une entreprise d’insertion, des architecte­s et des paysagiste­s, on a investi une partie du site de l’ex-hôpital Saint-Vincent-de-Paul pour y cultiver un jardin maraîcher, tester différente­s techniques de culture écologique, des variétés locales… Jardiner, c’est aussi faire pousser du lien entre les gens !

* pepinsprod­uction.fr

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