Poisson Intérêt du bio1/ 5
En 2016, 60 Millions de consommateurs révélait que les saumons frais et fumés issus de la filière bio contenaient plus de produits toxiques que ceux issus d’élevages traditionnels ! Comment est-ce possible ? Tout simplement parce que ces poissons mangent des farines et des huiles issues de poissons sauvages évoluant dans des eaux polluées, et donc susceptibles de consommer des dioxines, des PCB (polychlorobiphényles) ou des métaux lourds. Les poissons gras (maquereau, anguille, saumon…) sont particulièrement touchés puisque les toxiques s’accumulent dans les tissus adipeux. Au final, c’est notre santé qui risque de trinquer : troubles neurologiques, cancers, perturbations endocriniennes… LE PLAN B ? « Consommer des poissons entiers ou en filets pêchés dans l’Union européenne », recommande Laurent Chevallier3, médecin nutritionniste. Privilégier le Label Rouge et, pour une pêche durable, le label MSC (Marine Stewardship Council). Et éviter les espèces exotiques type panga, saumon du Pacifique ou sole tropicale, qui proviennent d’élevages intensifs en Asie. Côté poissons gras, on se contente chaque semaine de 1 portion de saumon, sardine, maquereau, hareng, truite fumée, ou de 2 portions de rouget, anchois, bar ou loup, truite, dorade, brochet, flétan. Pour les autres repas, on se tourne vers les poissons les plus maigres : colin ou lieu noir, cabillaud, merlan, julienne, raie, merlu, lotte, carrelet…