Fruits et légumes Intérêt du bio 4/5
« C’est clairement là qu’il faut allouer la plus grosse part du budget bio car, dans l’agriculture conventionnelle, les fruits et légumes sont très exposés aux pesticides », constate le Dr Laurent Chevallier. En 2014, la moitié de ceux contrôlés au hasard contenait un ou plusieurs résidus de pesticides quantifiables. Si c’est inférieur aux limites autorisées, c’est tout de même 3 à 4 fois supérieur à ce qu’on trouve dans les légumes bio et 7 fois plus que dans les fruits bio ! Les végétaux bio sont plus riches en antioxydants : 18 à 69 % de plus qu’en agriculture conventionnelle. Or, ces molécules protègent du vieillissement cellulaire et de nombreuses maladies. A privilégier donc, surtout lorsqu’il s’agit de manger fraises, pommes, nectarines, pêches, céleris, raisins, cerises, épinards, tomates, poivrons doux, tomates cerises ou concombres. Ce sont, en effet, les végétaux les plus chargés en pesticides5. On peut bien sûr les laver, les éplucher, les frotter... Mais une étude, publiée en octobre 2016 par l’UFC- Que choisir, indiquait qu’en faisant cela on ôte seulement – et au grand maximum – 50 % des résidus de pesticides. Et on se prive d’une bonne partie des micronutriments de l’aliment. LE PLAN B ? « Privilégier les circuits courts, explique François Veillerette. Un légume ou un fruit de saison qui ne voyage pas est a priori moins traité. » En plus, les produits venus de très loin ont une empreinte carbone très (trop) élevée.