AU NOM DE LA LOI.
PARTAGER SA MAISON OU SA VOITURE, C’EST UNE BONNE FAÇON DE PRÉSERVER SON BUDGET. TOUT CE QU’IL FAUT SAVOIR POUR DORMIR SUR SES DEUX OREILLES.
j(e m)’assure
En vacances,
JE JOUE LES OMNIBUS Lorsqu’on fait du covoiturage avec notre véhicule, on a toujours un contrat de responsabilité civile qui couvre l’ensemble des passagers. Si on décide de passer le volant, on vérifie que c’est autorisé par notre assureur et on fait très attention aux sur-franchises (jeune conducteur, etc.). Si on n’est pas couvert, on peut s’assurer directement sur les plateformes de covoiturage (blablacar.fr). Bon à savoir : si le conducteur occasionnel est responsable d’un accident, c’est le titulaire de l’assurance de la voiture qui écope du malus.
JE GRIMPE DANS LA VOITURE D’UN AUTRE Lorsqu’on se fait conduire par un particulier, on est doublement couvert par son assurance et par la nôtre. En tant que passager, on peut donc profiter de l’assistance liée à son contrat de responsabilité civile (rapatriement, etc.) en cas d’accident.
AÏE, LA TÉLÉ DE LA LOC EST TOMBÉE ! On est couvert par la garantie responsabilité civile comprise dans les contrats d’assurance multirisque. C’est notre assurance que fait jouer le propriétaire, mais, sauf clause particulière, elle déduira le taux de vétusté de l’appareil ou la franchise liée au contrat du remboursement. Idem si Lucifer s’est fait les griffes sur le canap’. Les animaux domestiques font partie de la famille, mais ils doivent être signalés sur le contrat.
J’AI ÉCHANGÉ MA MAISON Pour protéger notre domicile, on souscrit une extension de garantie « pour compte de qui il appartiendra » avec abandon de recours contre le responsable. Ainsi, en cas de dégât des eaux, d’incendie ou d’explosion, on est couvert sans que les locataires soient tenus pour responsables du sinistre. En parallèle, avant d’investir notre maison de vacances, on vérifie que la clause « résidence temporaire à titre gratuit ou non » est bien inscrite dans notre contrat « Multirisques Habitation Résidence Principale » et qu’elle fonctionne dans les pays hors Union européenne. A défaut, on en souscrit une.
ET SI JE SOUS-LOUAIS MON APPART’ Si on est locataire, on vérifie que le bail autorise la sous-location. A défaut, on demande l’autorisation écrite à son propriétaire sous peine d’être exclu des garanties en cas de pépin. Même si, généralement, les dégâts classiques sont couverts par la responsabilité civile du voyageur, on n’hésite pas à souscrire des extensions sur notre propre assurance, surtout si on loue à des étrangers. On ne se limite pas à la garantie hôte de la plateforme car son champ d’action est assez peu clairement défini et les conditions, limitations et exclusions sont nombreuses.