Aux A curieuses i d de nature t l’insouciance !
La grande tendance, quand on a un vrai jardin, c’est le mélange de fleurs robustes avec des « sauvageonnes » au port aérien pour donner à nos massifs, fleuris tout l’été et sans souci, un effet bohème et luxuriant.
Au soleil, en pleine terre. On joue la légèreté avec des verveines de BuenosAires mêlant leurs petites têtes mauves aux bouquets jaunes des oenothères, de la marguerite des teinturiers et aux grandes ombelles dorées du fenouil officinal avec des gauras par grandes brassées de papillons blancs ou roses. Regardons les bégonias et les pélargoniums d’un oeil neuf : s’ils sont si populaires, c’est qu’ils sont increvables ! On peut leur marcher dessus, oublier de les arroser, ils résistent à tout. Ce qui les rend moches, c’est leur usage. Des associations banales, un rôle de bouche-trou dévalorisant. Marions le pélargonium et la plante grasse, le bégonia au feuillage flou et gris d’une armoise, aux longs cheveux d’une stipa tenuifolia qui ne nous embêtera pas, et c’est magnifique. À l’ombre et en pleine terre. Les bouquets aériens des sanguisorbes (pimprenelles) se mêlent aux impatiens (attention, annuelles, il faut les planter chaque année) et dansent dans tous les roses. Parmi les fougères, les acanthes lancent leurs gros épis bleu-mauve et posent leurs grandes jupes de feuillage foncé.
Des vivaces organisées en massif La note jaune des marguerites des teinturiers On a le béguin pour les bégonias