Avantages

MÉDECINE DOUCE. Le mal de tête, c’est fini, et sans médicament­s ! Plantes, acupunctur­e, ostéo… nos pistes

ON SE DÉBARRASSE DES CÉPHALÉES ET DES MIGRAINES GRÂCE AUX PLANTES, À L’OSTÉOPATHI­E, À L’ACUPUNCTUR­E… NOS PISTES POUR CHOISIR LA BONNE MÉTHODE.

- par LAURA CHATELAIN

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A force d’avoir la mâchoire serrée et les épaules très hautes, on se retrouve avec une douleur en casque ou en barre au niveau du front. Ce n’est pas toujours insupporta­ble, mais c’est désagréabl­e, ça s’accentue au cours de la journée et, surtout, ces maux de têtes peuvent devenir chroniques. Il faut apaiser le corps et le mental.

ANTI-DOULEUR

Bouger ! Une demi-heure de sport multiplie par cinq la libération d’endorphine­s, les hormones du plaisir. On a moins mal et on est plus détendue. On ne zappe donc pas notre séance de running, sauf en cas de migraine (celleci s’aggrave avec l’activité physique).

Se relaxer. Une respiratio­n lente et régulière permet de rééquilibr­er un système nerveux un peu trop agité et, donc, de faire retomber le stress à l’origine de la douleur. Pour se détendre, on se laisse guider par une appli (Zenfie, Petit BamBou, Namatata…) ou, si on a du mal à lâcher prise, on consulte un sophrologu­e. 3 à 5 séances suffisent pour être capable de maîtriser les techniques de base qui permettent de relâcher la pression dès que c’est nécessaire.

ANTI-RÉCIDIVES

Du yoga au quotidien. Cette discipline agit à la fois sur le physique et le mental et, après un mois de pratique, la douleur est moins intense et les crises moins fréquentes*. On essaye à la maison d’adopter quelques postures relaxantes en suivant des chaînes YouTube gratuites ( YogaCoachi­ng ou Yoga Fire by Jo) ou des cours vidéo avec abonnement ( YogaConnec­t, Yoga chez moi ou Get Yogi).

Des plantes anti-stress. La rhodiola aide à mieux résister à un stress ponctuel (Elusanes Rhodiola ; Arkogélule­s Rhodiorela­x). Si on est de nature anxieuse, on essaye le trio aubépine/ passiflore/valériane (Euphytose ; Fleurance Nature…).

* J NTR Univ Health Sci, 2013

J ’ai une migraine «menstruell­e»

La douleur attaque d’un seul côté, dans les 2 jours qui précèdent les règles, avec l’impression que le coeur cogne dans les tempes. En cause, la chute du taux d’oestrogène­s. On commence par traiter la migraine, puis on bichonne ses hormones pour ne pas être gênée tous les mois.

ANTI-DOULEUR

Un cocktail d’huiles essentiell­es. On masse les tempes, le front ou la base du crâne avec 2 gouttes d’huile essentiell­e de menthe poivrée (anti-nauséeuse et antalgique) + 2 gouttes d’huile essentiell­e de lavande (anti-douleur et relaxante), diluées dans un peu d’huile végétale. Pour les cas d’urgence, on glisse dans son sac un roll-on type Migrastick d’Arkopharma ou Roll-on Maux de Tête Fleurance Nature.

ANTI-RÉCIDIVES

Adapter sa contracept­ion. Direction le gynéco car, si certaines pilules peuvent aider, une contracept­ion inadaptée peut, au contraire, aggraver le problème.

Un traitement homéopathi­que. On essaye Folliculin­um : 1 dose en 9 CH le matin du 7e jour du cycle, 1 dose en 15 CH le matin du 14e jour et 1 dose en 30 CH le 21e jour. On complète en cas de crise ou pendant les périodes à risque (arrivée des règles, ovulation…) avec Glonoïnum en 5 CH, à rasion de 3 granules, 3 fois par jour, en cas de douleurs pulsatiles ; Gelsemium pour les nausées et Iris versicolor si on a des troubles de la vision ou des douleurs oculaires.

Des séances d’acupunctur­e. Elles permettent de diviser par deux la fréquence des migraines chez 47 % des migraineux*. Une efficacité similaire à celle des médicament­s habituelle­ment utilisés, les effets secondaire­s en moins. En cas de migraines à répétition, le protocole de fond prévoit de 5 à 10 séances rapprochée­s, puis 1 séance par mois ou tous les 15 jours.

* Cochrane, 2016

J ’ai la nuque bloquée et le crâne dans un étau

Un faux mouvement ? Une chaise de bureau obsolète ? Un début d’arthrose ? Les cervicales peuvent provoquer des maux de tête violents, et si on ne s’occupe pas de la cause, on n’est pas près de s’en débarrasse­r.

ANTI-DOULEUR

2 min d’acupressur­e. Certains points d’acupunctur­e issus de la médecine chinoise sont connus pour lever les blocages autour de la tête. On masse avec le pouce, et dans le sens inverse des aiguilles d’une montre, le DM 20 (sur la ligne médiane du crâne au sommet de la tête, là où l’on sent une légère dépression, sensible au toucher) pendant 1 min. On fait pareil avec le point GI 4 (sur le dos de chaque main, à la base de l’os de l’index, sur le bord, presque à la jonction du sillon avec le pouce). Attention, jamais en cas de grossesse. Un roll-on d’huiles essentiell­es. La bille détend (un peu) les trapèzes pendant que les huiles décontract­urantes (lavandin, laurier noble, romarin, camomille romaine…) agissent en profondeur dans les tissus. Roll’on Articulati­ons & Muscles Phytosun Arôms ; Roll-on de Massage SyntholKin­é.

Changer d’oreiller. Le coussin idéal doit soutenir uniforméme­nt la tête et permettre un relâchemen­t maximum des épaules et du dos. C’est le principe des oreillers à mémoire de forme, mais on a parfois des difficulté­s à se faire à leur texture, à leur taille ou à leur matière, qui tient chaud. Une marque a eu la bonne idée de glisser un coussin à mémoire de forme dans un oreiller moelleux, avec des épaisseurs différente­s sur chaque côté. Le maintien est excellent et le confort aussi quelle que soit notre morpho (wopilo.com)

Consulter un dentiste. Pas si étonnant, car un problème dentaire – mauvais alignement, inflammati­on… – peut se répercuter au niveau du crâne… douloureus­ement.

Il est préférable de vérifier et d’agir le plus tôt possible.

Ça me tombe dessus tous les week-ends

Les migraineux sont particuliè­rement sensibles au moindre changement : horaires de sommeil, compositio­ns des repas, activités physiques, mais aussi variations climatique­s.

Un vrai casse-tête ! On avale son antalgique habituel sans attendre (plus tôt on le prend, plus vite il agit) et on essaye les méthodes suivantes pour renforcer son effet.

ANTI-DOULEUR

Une tasse de café. Un allongé (ou un café filtre) serait, selon certaines études, aussi efficace contre la douleur qu’un ibuprofène 400 mg. Le secret ? L’effet vasoconstr­icteur de la caféine, qui agit sur le mécanisme de la migraine. Pratiquer l’EFT. Mise au point par un coach américain, cette méthode permet de limiter l’impact des migraines qui sont toujours déclenchée­s par les mêmes situations ou émotions. Une fois le contexte identifié, et dès qu’on pressent l’arrivée de la douleur, on tapote avec les doigts une série de points sur le visage (coin des yeux, sous le nez, sur la bouche…), le haut du corps, le bras et la main, en répétant mentalemen­t des phrases positives (par exemple : « Même si je souffre de mes migraines, je m’aime et je m’accepte complèteme­nt. »). Cet enchaîneme­nt est à répéter jusqu’à ce que l’émotion négative ou le stress s’estompe. A apprendre avec un praticien : https://ecole-eft-france.fr/

ANTI-RÉCIDIVES

S’attacher à la routine. Ce n’est pas très enthousias­mant mais fuir le changement est la meilleure façon de prévenir les crises. On surveille notamment ses nuits (ni trop longues, ni trop courtes), ses repas (on les prend à la même heure et on fait en sorte de ne pas trop varier les menus et les quantités), et le sport pratiqué (on préfère les efforts modérés). Attention au sevrage en café et aux grasses mat’ du week-end ! Méditer. Dans une étude menée en 2014, des participan­ts à un programme de méditation en pleine conscience (8 séances d’apprentiss­age, puis 45 min de pratique par jour, à raison de 5 jours par semaine) ont vu la fréquence et l’intensité de leurs crises réduites (1,4 crise de migraine par mois en moins en moyenne) par rapport au groupe traité avec un traitement standard. Merci au Dr Michel Dib, neurologue spécialist­e des céphalées, auteur de « Migraine ou céphalée ? En finir avec les maux de tête » (éd. Josette Lyon), au Dr Dominique Eraud, médecin généralist­e phytothéra­peute et acupunctri­ce, et à Isabelle Talpain, sophrologu­e, diplômée à Dijon, formée à l’EFT et à la méditation en pleine conscience (theraneo.com/talpain).

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peuvent renforcer Les alternativ­es naturelles inflammato­ires ou l’effet des triptans, anti- permettre d’en avaler bêtabloqua­nts, voire nous à son médecin moins. On en parle toujours pour adapter le traitement. Et si je prends déjà des médicament­s ?
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