Et si vous restiez DÎNER ?
ELLE A CRÉÉ LES PETITES CANTINES POUR RASSEMBLER CEUX QUI NE VEULENT PAS MANGER SEULS DEVANT LA TÉLÉ.
LES DÉBUTS. « Quand j’ai perdu brutalement mon mari, j’ai profité d’un formidable élan de solidarité : tous les voisins m’ont soutenue et c’est ce qui m’a aidé à reprendre pied », confie Diane Dupré la Tour. « Se sentir relié aux autres permet parfois de rebondir plus facilement. Or, 70 % des citadins reconnaissent avoir déjà souffert de la solitude. »
À TABLE ! Elle ouvre alors à Lyon, avec Etienne Thouvenot et toute une équipe, une cantine de quartier pilote, où les habitants peuvent faire la cuisine, bavarder et partager de bons petits plats ou un café quand bon leur semble. Les repas (entrée-plat-dessert au prix suggéré de 9 €) sont préparés avec des produits locaux et des invendus, si possible bio ; l’accueil et l’animation sont assurés par un maître de maison, formé et salarié, pour que les convives se sentent comme chez eux. Et chacun met la main à la pâte : qui le couvert, qui la vaisselle… Succès total.
COMME DES PETITS PAINS. Personnes âgées ou dans le besoin, étudiants fraîchement sortis du nid ou encore divorcés sans enfant une semaine sur deux… les Petites Cantines sont ouvertes à tous et se multiplient : trois ouvertures sont déjà prévues à Dijon, Lille et Lyon. Et d’autres devraient suivre (l’appel aux mécènes est lancé).