D’expérience

Mais tout doucement, on invite nos enfants à devenir acteurs de ces échanges. A l’heure du goûter, on leur propose de partager un gâteau : « On fait moitié-moitié cette fois-ci ? » Dans le bus, on leur demande : « Tu veux bien me faire une petite place ? » Et si, de son propre chef, Hugo tient une lourde porte pour laisser entrer une dame, on n’oublie pas de le féliciter. « Ce que tu es fort ! C’est formidable ce que tu viens de faire, merci d’y avoir pensé. » Car, en soulignant leurs bonnes initiatives, on les encourage à les reproduire. Mieux, on souligne leur caractère serviable plutôt que leur action : leur faire comprendre qu’être généreux fait partie d’eux les encouragera davantage. On peut également leur parler du plaisir que l’on ressent en étant généreux, comme c’est agréable de se sentir utile et de pouvoir aider quelqu’un. Ou du bonheur que l’on procure aux gens à ce moment-là : « Tu as vu comme Mamie était contente de recevoir ton dessin, tu sais, elle l’a encadré/Comme Sophie a apprécié que tu lui apportes ses devoirs quand elle était malade… »

Règle n° 4 Les chercheurs de l’université de Yale (USA) l’ont démontré : aider les enfants à se souvenir et à raconter les conséquences plaisantes de leurs actions généreuses, cela imprime bien mieux leur cerveau. Et les incite à agir avec bonté à nouveau. Ça se tente !