La pomme écarlate, elle se surpasse
Selon la littérature scientifique, elle pourrait contribuer à réduire les risques de maladies cardio-vasculaires, cancers et diabètes. Croquée avant le repas, elle régule l’appétit.
JE VOIS ROUGE En matière d’apports en composés phénoliques, toutes les variétés ne se valent pas ! Un classement établi par l’université de Leeds au Royaume-Uni* nous permet de mieux choisir. Ainsi, les pommes les plus riches en antioxydants sont les plus colorées (Braeburn, Red Delicious, Pink Lady, Royal Gala), tandis que les jaunes ou les vertes (Granny Smith, Golden) figurent parmi les moins bien dotées.
* Journal of Agricultural and Food Chemistry, 2002
TERMINÉE LA CORVÉE D’ÉPLUCHAGE Selon différents travaux dont ceux menés par les scientifiques du ministère de l’Agriculture et de l’Agroalimentaire du Canada*, la peau de la pomme concentre les antioxydants : jusqu’à 75 % de la totalité de ceux contenus dans le fruit ! Logique, puisque cette partie la protège des agressions extérieures.
* Journal of Agricultural and Food Chemistry, 2005
BIO, C’EST MIEUX Manger la peau, oui, mais à condition que celle-ci ne soit pas gangrénée par des résidus de pesticides. Or la pomme est, selon le classement annuel de l’EWG (Environmental Working Group) de 2015, sur la deuxième marche du podium des fruits les plus contaminés !
SOUS PLASTIQUE Elle contient plus de 85 % d’eau, ce qui, en plus de rafraîchir et de désaltérer, apporte de multiples minéraux et oligoéléments, en particulier du potassium. En la mettant dans un sac plastique perforé, on empêche son assèchement, on ralentit le processus de maturation et on conserve son croquant.